Le flop de la démocratie participative

Le flop de la démocratie participative. Quartier de l’Hommelet – Place Audenaerde (Sacré cœur pour les anciens).

Dans « Point de vue » du 23/01 le journaliste M. Renoul écrit : « tout était réuni pour que le projet soit le plus participatif possible » au final c’est un « sentiment d’échec… 15 participants sur 300 invités ».

Je n’ai pas le même regard. J’ai assisté sur invitation à 2 des premières réunions. Lors de la 1ère j’ai perçu  que le staff du comité avait déjà des idées bien arrêtées. A la 2ème les représentants de la mairie posaient d’emblée sur la table des plans déjà bien élaborés. Dès lors les dés étaient pipés.

Pour que fonctionne une véritable démocratie participative, il faut que les citoyens se sentent acteurs ; autrement dit que les projets soient élaborés à partir de leurs souhaits libérés de toutes influences. C’est seulement alors que les comités, la mairie doivent se mettre au travail, établir la synthèse des attentes des citoyens et faire le tri entre le possible et l’irréalisable, arguments à l’appui.

Sur l’organisation : trois ans c’est beaucoup trop long pour mobiliser les gens, et que dire si  les participants aux premières réunions ne sont plus invités alors qu’ils ont inscrit leurs cordonnées sur un cahier de présence (c’est mon cas).

Les conditions du succès n’étaient pas réunies, le flop final n’a rien d’étonnant.

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