Acte 5- oui ou non

 

Bonjour à tous nos lecteurs,

Nous étions « Gilets jaunes » les 17 & et 24 novembre à Lille sans casser, sans violence. Ils nous apparaissaient urgent d’attirer l’attention du Président et de son gouvernement sur le fait que le peuple, celui des bas revenus, n’avait plus la capacité d’absorber la kyrielle de taxes diverses et variées.

Malheureusement, ils n’ont pas été capables de prendre conscience que ce mouvement de rue initié par le peuple aux faibles revenus et soutenu par d’autres plus aisés s’apparentait à un véritable référendum populaire. Ils n’y ont pas cru. Ils sont restés sur l’utopie que la France, seule, pouvait, en écrasant de taxes le peuple français, s’attaquer au réchauffement climatique comme leur avait soufflé M. Hulot juste avant de disparaître. Il eut mieux fallu tailler dans le gras des dépenses de la République comme M. Macron nous l’avait laissé entendre lors de sa campagne : assez de subventions aux syndicats, aux partis politiques, trop de doublons entre les départements, les régions, l’Assemblée nationale, le Sénat, trop de prébendes, de places de connivence, d’emplois inutiles, trop d’usines à gaz mise en place qui paralysent notre administration de tâches sans valeur …

Ils ont cru pouvoir laisser pourrir le mouvement, pire, ils ont versé de l’huile sur le feu en affirmant qu’ils maintiendraient toutes les taxes, pour notre bien ! Mais comme ce n’était pas suffisant à leurs yeux ils décrétaient que d’ici 10 ans il n’y aurait plus de chauffage au fuel en France, …

Résultat, les casseurs professionnels ont senti l’aubaine, ils se sont invités au milieu des Gilets jaunes déçus. Avec ou sans gilet ils se sont mis à casser du flic, détruire le bien commun, piller les commerces. Les politiques les plus en vue demandeurs d’une révolution, M. Mélenchon et Mme Le Pen, les encouragent sous couvert d’aider les vrais Gilets jaunes. Ils se sentent déjà tout proche du pouvoir. Ils oublient simplement qu’ils sont antagonistes. Par conséquent, leur appel unitaire à la révolution ne peut pas avoir d’issue profitable pour le peuple. Voilà comment quelques Gilets jaunes manipulés au contact des révolutionnaires se mettent à réclamer tant de choses, qu’il est impossible de les satisfaire.

Bien sûr en ce qui nous concernent nous avons rangé notre Gilet jaune le temps que le président et son gouvernement puissent mettre les mesures annoncées en œuvre. Dire que si au lendemain du 17 novembre ils avaient suspendu toutes les nouvelles taxes prévues en 2019, levé le pied sur les 80 km/h et leur conséquence en termes d’amende en même temps qu’ils ouvraient une grande concertation nationale suivie d’un référendum pour trancher ; l’apaisement constructif aurait été assuré.

Maintenant, il ne reste plus à espérer que la raison reprenne le dessus de part et d’autre.

Bien cordialement,

 

Nota : notre lettre du 15 novembre aux bons soins du député de la 8ème circonscription du Nord à l’attention du Président. A ce jour pas même un accusé de réception de Mme Osso, la députée !

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