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PMA / GPA

A l’Assemblée Nationale et au Sénat nos représentants (tes) discutent du projet de loi « Bioéthique » en d’autres termes des problèmes moraux soulevés par la recherche biologique, médicale ou génétique.

Je m’y perds, comme sans doute beaucoup d’entre vous. Il est difficile d’en débattre avec sérénité car les enjeux sont conséquents. Ceux-ci nous obligent à y réfléchir. Il ne faudrait pas que le pouvoir de l’argent permette de satisfaire tous ses désirs sans s’interroger sur le ressenti à venir de l’enfant, véritable objet du présent débat.

Pour s’en prémunir ne faudrait-il pas tout simplement accepter l’ordre naturel ? Les écologistes devraient être d’accord sur ce point. Quand tout se passe bien, l’enfant est naturellement issu d’un acte d’Amour entre un homme et une femme. Il en découle la constitution idéale de la famille. Mais voilà les aléas de la vie peuvent la faire éclater : décès, divorce, maltraitance, abandon … il se peut aussi que l’attirance sexuelle pour une personne du même sexe que le sien rende impossible la constitution d’une famille biologiquement naturelle.

Que décidons-nous pour combler les souffrances qui découlent de ces aléas ?

Dans le premier cas, la société répare tant bien que mal les dégâts provoqués à la suite d’une tragédie. Dans le deuxième cas, c’est une tout autre affaire, puisqu’il ne s’agit plus de soigner un corps défaillant mais de contourner la voie naturelle.

Oui, l’homosexualité doit-être acceptée sans réserve. Quand elle est vécue entre adultes consentants, nous n’avons pas à critiquer et encore moins condamner. Il nous appartient de respecter sans réserve le droit à la différence des homosexuels (elles). Mais cette différence entraîne des aléas, des souffrances. Il est compréhensible de regarder comment on peut les atténuer sans toutefois perdre de vue que deux personnes sont concernées : l’adulte et l’enfant.

J’ai la fâcheuse tendance au stade de cette réflexion d’être en retrait de l’évolution sociétale promue par certains groupes d’homosexuels (elles) très actifs, mais j’assume. Je ne suis pas favorable à la PMA pour les couples féminins et dans la continuité, je suis contre la gestation pour autrui (GPA) pour les couples masculins. Déjà, je n’ai pas compris la nécessité de rendre commun pour toutes les unions le terme « Mariage ». Si on revendique sa différence, je pensais que le pacte civil de solidarité « PACS » pouvait parfaitement convenir pour peu que le législateur améliore le texte. En effet, ceux qui ont choisi de se pacser devraient avoir les mêmes droits civiques et fiscaux que ceux accordés dans le cadre du mariage. Je fais aussi partie de ceux qui pensaient que nous pouvions encore aller plus loin en accordant le PACS à des personnes d’une même fratrie qui partageaient leur vie sous le même toit.

Bien sûr, je n’ai aucun doute sur le fait que les homosexuels (elles) ou deux membres d’une même fratrie ou des célibataires puissent donner beaucoup d’Amour à un enfant et parfois plus que ce qu’il reçoit auprès d’un couple d’hétérosexuels. Mais cette envie d’Amour ne devrait pas se confondre avec l’obsession de participer à l’avènement de son enfant par des voies détournées qui brouillent la filiation. Par compensation, je milite afin que le droit à l’adoption simple ou plénière ou le parrainage soit accordé en priorité aux couples homosexuels (elles) et en cas de besoin aux personnes d’une même fratrie et aux célibataires. Il y a tant d’enfants abandonnés qui demandent un peu d’Amour.

Dans ce contexte, dès la petite enfance et à l’adolescence quand les questions existentielles commencent à se poser tout est clair pour l’enfant : « les personnes qui m’ont élevé ne pouvaient pas avoir d’enfant naturellement, ils ont choisi de combler les aléas de leur vie en m’offrant leur Amour ». Bien sûr quand l’enfant le demandera, il doit pouvoir connaître ses origines. Sur ce point, les enfants conçus par PMA dans un couple d’hétérosexuels doivent aussi pouvoir connaître leurs origines.

Si la nouvelle loi ne passait pas et si des adultes décidaient de passer outre, que devient l’enfant ? Il n’a pas à subir. L’état civil doit le reconnaître comme un enfant sous la responsabilité de mesdames ou messieurs Dupont-Durand. Si la nouvelle loi permettait aux couples homosexuels (elles), aux fratries, d’adopter, les deux adoptants devraient aussi être reconnus au même niveau sur le plan civil et juridique.

L’autre partie de la loi concerne la modification génétique d’embryons. Attention, toutes les dérives sont possibles. Aussi, il convient de prendre toutes les précautions voulues pour que l‘usage de ces avancés soit toujours réservé à soigner et non pas à l’envie de fabriquer l’enfant d’un rêve.

Pour toutes ces raisons, j’irai manifester pacifiquement le dimanche 6 octobre à Paris pour marquer ma réprobation à la nouvelle loi proposée mais en me tenant à l’écart des associations qui combattent la loi sur l’avortement de Madame Simone Veil. En effet, je pense qu’un enfant doit être conçu dans le consentement et l’Amour ; ce n’est pas le cas s’il est issu d’un viol par exemple.

Je pars de Roubaix à 9 heures, j’ai 6 places de disponibles ; vous pouvez m’envoyer un message si vous souhaitez m’accompagner.

Nekkaz le généreux

En octobre 2013, M. Rachid Nekkaz vient payer les amendes d’une jeune roubaisienne pour port du voile intégral sur la voie publique. La presse lui offre une page complète de publicité.

En juin 2014, M. Nekkaz réapparaît et la presse (ce jour) participe à nouveau à la promotion du geste en lui offrant ce que j’appellerai un « encart publicitaire ».

Si nous voulons aller vers l’apaisement pour bien vivre ensemble, faut-il se prêter indirectement à encourager l’incivilité républicaine. Quatre lignes d’information et d’indignation auraient pu suffire. Le Préfet serait bien avisé de se pencher sur la question.  Il ne faut pas s’étonner que la police passe auprès des contrevenants, le plus suivant, sans dresser un procès puisque de toute façon…..

(Rappel de la loi n° 201-1192 du 11 octobre 2010 circulaire d’application du 2 mars 2011.)

En marge de l’affaire Nemmouche

Le rejet d’un modèle de société = Danger

Gilles Kepel politologue et enseignant à Sciences Po le dit, le journaliste de N.E. Lakhdar Belaïd l’écrit : ” Roubaix est l’une des rares villes de France où on peut parader en burqa en centre-ville “.

Est-ce vraiment nécessaire que Roubaix se distingue de cette façon ? Je pose la question à Messieurs Ibrahim Alci, Aziz El Khaily, Farid Gacem, Guillaume Delbar, Martin Levrel.

Le prosélytisme par le voile dit islamique conduit aux excès relevé par M. Belaïd. Mettre de côté ce signe distinctif ne serait-il pas une démarche vers l’apaisement vis-à-vis de ceux qui ne souhaitent pas être interpellés par le fait religieux alors qui ne le demandent pas. Ce serait également un comportement de reconnaissance vis-à-vis de la liberté de conscience qu’offre notre pays à tous les hommes et les femmes qui vivent en France.

Les valeurs de l’Islam : la tolérance, le partage, l’aumône, la conduite exemplaire, la tenue décente se suffisent pour gagner les cœurs.

En conclusion, le “juste milieu”, tellement éloigné du fondamentalisme, devrait conduire tous ceux qui choisissent de vivre en France  à en accepter ses racines, ses habitudes de vie sinon nous en arriverions à cette situation ubuesque où la tradition ancestrale, la culture du pays devrait s’effacer devant celles des peuples que la France accueille.

Philippe Delannoy le 3 juin 2014

Issue redoutée pour La Redoute

Issue redoutée pour La Redoute (N.E. du 24 octobre 2013)

Quand les syndicats défilent et crient haro sur le patron, quand la presse s’empare du sujet, la possibilité d’action du Maire est déjà bien compromise. M. Pierre Dubois aura beau utiliser ses mots fétiches, « J’attends un engagement fort… », il n’y pourra plus grand-chose. Continuer la lecture

Dons

Vous vous intéressez à l’arrivée de « Roubaix 2014. Ultime espoir » dans la campagne municipale Notre seul soutien financier viendra de nos sympathisants, ce sont eux qui décideront si début mars 2014 une liste de la société civile verra le jour. Pour porter notre campagne sur la place publique nous avons besoin d’un minimum de moyens financiers.

Dans le document ci-dessous, nous vous donnons toutes les explications pour nous apporter votre aide.

 

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