Les détectives et Girus travaillent pour nous à Roubaix

Il ne serait pas juste de dire que notre adjoint à la propreté M. Wanlin ne fait rien pour améliorer la propreté dans la ville, bien que les effets soient bien différents suivant les quartiers.  Mais la méthode tiendra-t-elle dans le temps ? Nous sommes dubitatifs. Ce sont les comportements individuels qui faut parvenir à changer et pour cela il faut travailler le subconscient du plus grand nombre. Sur ce plan rien de probant n’est entrepris et ce n’est pas la publicité récente sur les panneaux JC Decaux de la ville qui peut frapper les esprits.

L’association « RAD » s’était permise de suggérer à notre maire et son adjoint un plan en 10 actions dans lequel on peut lire notamment à ce sujet : “Il conviendrait de mettre en place des actions pédagogiques et éducatives qui se poursuivront sans relâche pendant 5 ans. Il s’agit de toucher le subconscient de chacun pour changer les comportements. Il faut que les contrevenants finissent par se sentir gênés de leur désinvolture.” Nous donnions à la suite toute une série d’action à entreprendre. Nous ne savons pas si nous serons entendus mais nous continuons à croire que toutes les actions “propreté” doivent être soutenues par une communication pédagogique.

Aujourd’hui, la ville par le biais de la presse et de son magazine nous fait part de ses investissements dans ce domaine. Nous doutons du bon usage de notre argent, en effet :

– Elle aurait investi 800.000 € dans du matériel lourd. Soyons attentif au rendu sur le terrain car la municipalité précédente avait présenté à la presse un matériel roulant très coûteux qui devait nettoyer d’une façon écologique toutes les herbes folles le long des bâtiments et entre les pavés. Qu’est devenu ce matériel ? Les herbes par contre nous savons.

– Elle a fait appel à des détectives privés. L’idée de surprendre le contrevenant est bonne mais le coût n’a pas été dévoilé et sans doute pouvions-nous trouver des retraités qualifiés prêts à faire ce travail bénévolement faute de vouloir investir dans des caméras mobiles.

– Elle fait appel à la société GIRUS (siège à Paris) « management environnemental », tout à fait dans l’air du temps, un peu comme l’opération « Zéro déchet ». Mais compte tenu des coups de sabre que la ville donne dans les budgets dédiés aux actions sociales, nous ne sommes pas sûrs que nous avions besoin d’un Monsieur Girus qui relève dans nos quartiers les mégots, les déjections canines, les papiers gras… « Je note tout par type de salissures », précise-t-il. Tout cela on peut le faire entre nous avec des bénévoles.

Pour ces dépenses, nous sommes réservés et nous aurions plutôt suggérer de travailler avec les forces vives de notre ville, tout en restant simple et pragmatique. Les effets d’annonces par trop spectaculaires peuvent conduire à de grandes déceptions.

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