Un regard sur ce qui s’est dit à Roubaix dans la semaine du 19 au 25/01/2015

Friche du Galon-d’Eau : au départ 32 logements sociaux et 8 pour des familles en difficulté.

Lancement d’une opération généreuse, mais est-elle bien opportune dans la ville la plus pauvre de France ? N’est-ce pas avec les impôts des classes moyennes que l’on peut aider les plus pauvres ? C’est une évidence me semble-t-il mais encore faut-il qu’il subsiste quelques personnes aisées à Roubaix. Nous avons dans notre ville une belle diversité humaine, il conviendrait de rétablir celles des revenus. Certes, la métropole manque de logements sociaux mais cette question doit trouver sa solution par une juste répartition des logements aidés dans toute la Métropole et pas en priorité à Roubaix. J’espérais que la nouvelle équipe municipale défendrait, rue du Ballon, cette position. Cerise sur le gâteau, il est prévu deux cellules commerciales. N’y-a-t-il pas depuis des lustres assez de locaux vides de ce type à Roubaix pour vouloir en construire de nouveaux ?

Apologie du terrorisme, les sanctions tombent.

Qui doit-être puni plus sévèrement demande le journaliste dans “Le point de vue” N.E. du 24/01 : le cambrioleur ou l’auteur de l’apologie du terrorisme ? Et si la justice punissait avec discernement l’un et l’autre. C’est quand on tergiverse que tout se délite. Les idéologues de l’excuse, du “ce n’est pas tellement grave” nous ont amenés là où nous sommes. Faut-il pour autant punir par des peines de prison pas forcément. Il y a d’autres façons de sanctionner les petits délits : toucher au portefeuille, organiser de véritables travaux d’intérêt général, contraindre à une formation citoyenne (à créer sur le modèle du stage de récupération des points du permis de conduire). Mais dans tous les cas de manquement avérés aux règles fixées par la République, il faut que la sanction tombe sans attendre des mois.

Dans nos écoles : onze mesures pour l’éducation.

Notre Ministre de l’éducation nationale propose dans ses mesures de faire signer aux parents le règlement intérieur et la charte de la laïcité. Parfait, mais si les parents ne savent pas lire, c’est un coup d’épée dans l’eau. Aussi cette mesure prendra tout son sens si l’enseignant peut vérifier que la langue française est lue et comprise par les parents. Si ce n’est pas le cas les parents doivent être invités à suivre une formation d’apprentissage à la langue française. Pour ma part, je suis disponible pour prendre en charge bénévolement une dizaine de personne du quartier de l’Hommelet qui ne maîtriserait pas notre langue.

Vivacité pris en défaut d’agir.

J’avais bien remarqué il y a quelques jours le tas d’ordure au pied de la maison voisine du restaurant “La Petite Cour” rue Nain à Roubaix. A l’occasion d’un passage dans l’établissement j’en discutais avec le restaurateur voici ce qu’il m’a dit : « J’ai téléphoné 3 fois en matinée à Vivacité pour que ce dépôt entreposé par mon voisin lors de son déménagement puisse être débarrassé avant le service de midi » (notons qu’il rendait aussi service par cette démarche au snack d’en face, au café et à la boulangerie “La Mie Sésame”). La réponse de Vivacité : “Ce n’est pas une priorité ” et les services du jour ce sont déroulés pour les clients avec ce que nous pourrions dire une mise en bouche bien particulière. Franchement M. Wanlin c’est à pleurer. Il vous faut redonner les priorités à ce service si nous voulons relever la réputation et l’activité commerciale de notre ville.

Je suis Roubaix écrit M.Renaud dans la rubrique “La Blogosphère” de ce 25 janvier.

(sic) “Je suis Roubaix parce que je crois qu’avec sa fougue et son sens du combat collectif, ma ville dessine aujourd’hui les contours de la société de demain.” Il s’avère que je lis cet article au moment où je lis le livre d’une enfant de l’immigration, Lydia Guirous, “Allah est grand la République aussi”, un essai dans lequel elle dénonce dans notre ville les atteintes portées aux droits des femmes, la radicalisation d’une partie de la jeunesse, le piège de la double culture et de la diversité, le jeu trouble des politiques et leurs difficultés, hier et aujourd’hui, à faire respecter ce principe qui protège tous les enfants de la République : la laïcité. Alors je reste dubitatif devant l’envolé de notre homme politique de l’ancienne majorité : “… ma ville dessine aujourd’hui les contours de la société de demain… “.

 

 

 

 

 

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