Archives mensuelles : octobre 2025

Roubaix – L’éducation citoyenne, c’est pour quand ?

Regardez les quelques photos dont 3 prises le même jour dans le quartier nord de Roubaix.  Ce n’est pas anodin.

Nous sommes dans l’une des villes les plus pauvres de France et pourtant on y trouve de la nourriture jetée à même le sol de façon récurrente !

Je viens d’une famille où la nourriture avait une valeur essentielle surtout qu’elle en avait été privée durant les deux guerres et les années qui suivirent. Je peux témoigner qu’aucun morceau de pain rassis ou dur partait à la poubelle. Maman avait mille astuces ; elle en faisait des croûtons pour la soupe, des toasts, du pain perdu ou du pudding pour le dessert … Si un plat n’était pas terminé il était soigneusement mis au garde-manger à la cave pour être resservi au repas suivant. C’était vrai chez moi mais aussi chez le plus grand nombre des familles roubaisiennes. A cette époque vous ne trouviez pas de nourriture jetée à même les espaces publics.

Mais alors que se passe-t-il aujourd’hui dans certaines de nos villes, dont la nôtre ?

Je pense que de nombreuses familles ne savent pas ni gérer leur budget ni leurs achats. Pire, quelques-unes gaspillent les aides reçues comme si elles tombaient du ciel. Le gratuit n’a pas la même valeur que ce qui est gagné par le travail. Il y a toute une éducation à donner assorti (de contraintes) de prises de conscience pour adoucir un mot qui peut fâcher.

J’ai hâte de lire les programmes des listes qui se présenteront aux élections municipales 2026. Qu’elles sont celles qui proposeront des actions concrètes pour lutter contre la calamité que je viens d’exposer. Qu’elles sont celles qui mettront en place un Samu social pourvu de moyen d’actions.

Une idée, ne faut-il pas accompagner la gratuité des aides à un travail solidaire bénévole par exemple : auprès des anciens, des malades, des handicapés, dans les espaces publics, dans le suivi de cours de la langue française … à creuser si nous voulons changer l’image de notre ville dans les quartiers où se regroupent les familles qui n’ont pas eu la chance dans leur enfance d’être bien accompagnées. Ce que je propose pourrait s’appliquer aussi bien aux aides d’État qu’aux organismes de secours. C’est une volonté qu’il nous faut. 

Roubaix – L’éducation citoyenne, c’est pour quand ?

Regardez les quelques photos dont 3 prises le même jour dans le quartier nord de Roubaix.  Ce n’est pas anodin.

Nous sommes dans l’une des villes les plus pauvres de France et pourtant on y trouve de la nourriture jetée à même le sol de façon récurrente !

Je viens d’une famille où la nourriture avait une valeur essentielle surtout qu’elle en avait été privée durant les deux guerres et les années qui suivirent. Je peux témoigner qu’aucun morceau de pain rassis ou dur partait à la poubelle. Maman avait mille astuces ; elle en faisait des croûtons pour la soupe, des toasts, du pain perdu ou du pudding pour le dessert … Si un plat n’était pas terminé il était soigneusement mis au garde-manger à la cave pour être resservi au repas suivant. C’était vrai chez moi mais aussi chez le plus grand nombre des familles roubaisiennes. A cette époque vous ne trouviez pas de nourriture jetée à même les espaces publics.

Mais alors que se passe-t-il aujourd’hui dans certaines de nos villes, dont la nôtre ?

Je pense que de nombreuses familles ne savent pas ni gérer leur budget ni leurs achats. Pire, quelques-unes gaspillent les aides reçues comme si elles tombaient du ciel. Le gratuit n’a pas la même valeur que ce qui est gagné par le travail. Il y a toute une éducation à donner assorti (de contraintes) de prises de conscience pour adoucir un mot qui peut fâcher.

J’ai hâte de lire les programmes des listes qui se présenteront aux élections municipales 2026. Qu’elles sont celles qui proposeront des actions concrètes pour lutter contre la calamité que je viens d’exposer. Qu’elles sont celles qui mettront en place un Samu social pourvu de moyen d’actions.

Une idée, ne faut-il pas accompagner la gratuité des aides à un travail solidaire bénévole par exemple : auprès des anciens, des malades, des handicapés, dans les espaces publics, dans le suivi de cours de la langue française … à creuser si nous voulons changer l’image de notre ville dans les quartiers où se regroupent les familles qui n’ont pas eu la chance dans leur enfance d’être bien accompagnées. Ce que je propose pourrait s’appliquer aussi bien aux aides d’État qu’aux organismes de secours. C’est une volonté qu’il nous faut.