« L’aventure » continue mais dans le mauvais sens

C’est encore bien pire que ce que nous craignions !

Dix neuf jours après la diffusion de notre document « Comment relancer un commerce en berne à Roubaix » voici que la presse nous apprend la fermeture, au cours de l’été prochain, de 2 enseignes emblématiques situées au début de l’avenue Jean Lebas : le tailleur de renommé « Devlaminck » et la boulangerie/petite restauration « La Mie Sésame ». Elle enchaîne les récentes fermetures de « L’épicerie du centre », « Décoration berbère », « Relooking Mosila »…

Revenons un peu en arrière. Les tailleurs, père et fils, réclamaient, soutenus par quelques commerçants, un parking sur la Grand-Place. Ils l’ont obtenu. Il semblerait que la progression des affaires n’ait été au rendez-vous. Le père se  retire à 85 ans, quoi de plus normal, mais il est plus saisissant que le fils abandonne lui aussi sans espoir d’une cession. En tout cas, la nouvelle municipalité n’est pas récompensée de son effort d’aménagement du parking.

On peut malheureusement penser que l’analyse de « Roubaix Aujourd’hui et Demain » n’était pas dépourvue de fondements ! Si personne n’a mieux à proposer, peut-être que pour sauver l’avenue Jean Lebas la proposition construite à partir des idées de plusieurs acteurs sur place pourrait-être étudiée même si plusieurs d’entre eux semblent ne plus y croire.

Dernière minute : ce jeudi de l’Ascension 2016, vers 16h, je croise devant le musée La Piscine deux couples dépités. L’un habitant Wasquehal, ex-roubaisien, voulait offrir la visite du musée à ses amis de Cahors. Porte close. Ils me disent venir du musée d’art moderne « LaM » à Villeneuve d’Ascq, c’était noir de monde précisent-ils. Ils s’en vont de Roubaix en confortant l’image négative qu’ils se faisaient de notre ville. Sans commentaire.

 

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