COGITATION SUR L’ECOLOGIE ET L’ANTISPECISME

J’ai été amené pendant les vacances et la quatorzaine pour Covid 19 à échanger plus longuement avec mes petits-enfants et des amis sur ce que j’appelle « le galimatias des Verts ». Lors de ces échanges j’ai écrit le fruit de mes recherches. Il m’a semblé qu’il pouvait être utile de le partager pour que chacun puisse mieux saisir combien nous sommes instrumentalisés par le rouleau compresseur du politiquement correct. D’autant qu’à mon grand étonnement alors que je recevais un jeune de 24 ans première année universitaire en poche aujourd’hui au travail, je fus stupéfait qu’il n’avait aucune idée de ce que pouvait-être « La convention citoyenne pour le climat ». Il surfait simplement sur l’air du temps des bienfaits écologiques. Qui pourrait-être contre le jardin d’Eden !

Sur la convention citoyenne pour le climat.

Elle avait pour objectif de chercher les mesures permettant de baisser les émissions de gaz à effet de serre tout en prenant en compte les aspirations du peuple. D’entrée on subodore que l’homme est le principal responsable des changements climatiques constatés, il convient donc de chercher la parade. Notre Président lance la convention sur ces bases : que veut le peuple, qu’elles sont les parades ?

Cent cinquante citoyens lambda sont tirés au sort. Oui mais, les heureux élus peuvent accepter ou refuser et ainsi de suite jusqu’à obtenir 150 volontaires. Si vous n’avez pas d’activité ou si vous êtes « combattant écologiste » vous acceptez sachant qu’il y a quand même un budget de 1.507.879 € de prévu pour vous dédommager (en moyenne 10000 € par personne). Finalement, le panel retenu n’a plus rien à voir avec le peuple de France dans sa diversité.

Presque autant de garants, experts, professionnels … sont nommés pour orchestrer les débats aussi nos citoyens se trouvent bien sous contrôle. En y regardant bien, on constate que tout ce petit monde est déjà engagé dans le domaine environnemental, tous avec une analyse apocalyptique de la situation de la planète. C’est le cas par exemple pour M. Jean Jouzel fondateur du GIEC, Thierry Pech, Laurence Tubiana, Cyril Dion tout sauf neutre. La sagesse aurait voulu que soient invitées des personnalités qui n’ont pas la même vision des choses. Je pense, par exemple : à Claude Allègre auteur de « L’imposture climatique », « La Fausse écologie », Laurent Cabrol auteur de « Si la France s’en sortait toute seule », Christian Gérondeau auteur « CO2, un simple mythe planétaire, Maud Fontenoy auteur des rubriques « A contre-courant » mais aussi l’instigatrice de la fondation pour préserver les océans, Philippe Verdier auteur de « Climat investigation ».

Maintenant si vous prenez le temps de lire les 231 pages du rapport final, vous conviendrez qu’il s’agit bien du travail d’experts engagés, le contraire de ce qu’on peut lire dans le préambule : « … nous ne sommes pas des experts … ». Cerise sur le gâteau la gouvernance est parvenue à transformer nos gaulois : la majeure partie des propositions ont été adoptées à plus 90%, quelques-unes atteignent le score de 99%. C’est une parenthèse « Soviet » qui en dit long.

Dans cette affaire j’ai l’impression que notre Président en installant cette convention a fait sienne la phrase de Talleyrand : « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des circonstances ».

Ce à quoi il faut s’attendre.

https://lvatv.ca/2020/08/03/france-des-agriculteurs-et-des-deputes-veulent-le-retour-des-semences-enrobees/

La réalité de la vie va vite reprendre le dessus. Le Président a déjà écarté ce qui aurait pu mettre dans la rue non plus des Gilets jaunes mais cette fois des Gilets rouges. A savoir : la réduction de la vitesse à110 km/h sur autoroute, l’instauration de nouvelles taxes et l’introduction dans la constitution d’un texte qui placerait l’environnement au-dessus de nos valeurs fondamentales. Aujourd’hui, la ministre de l’écologie, Barbara Pompili, elle-même l’instigatrice de la loi en 2016 sur l’utilisation des néonicotinoïdes suspend leur interdiction pour sauver la filière betterave. Demain si elle veut sauver les producteurs de fruits de la Drôme et du Vaucluse elle autorisera certains insecticides. Après demain elle trouvera que l’utilisation du glyphosate utilisé avec parcimonie tout en protégeant l’opérateur ce n’était pas un produit aussi néfaste que cela. Les entraves à l’esprit du chapitre ne manquent pas. Les derniers en date la remise en question par M. Bruno Le Maire de la régulation du trafic aérien et par notre Président l’abandon du projet d’une étude indépendante sur l’installation de la 5G. « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des circonstances ».

Personnellement

Bien sûr, je ne conteste pas le réchauffement climatique mais je conteste qu’il soit de la seule responsabilité de l’homme. De tout temps notre planète a subi des évolutions climatiques bien avant le développement économique, bien avant la multiplication de nos populations.

Il y a bien des rubriques parmi les propositions de la convention qui portent sens. Il n’est pas inutile de s’en inspirer mais je deviens très réservé quand je vois le nombre de fois où les préconisations comportent les mots : contraindre, (par ex : les propriétaires), obliger (par ex : ceux qui possèdent une chaudière au fuel), interdire, rendre obligatoire (par ex : l’affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les commerces !), imposer (par ex : un % de vrac).

Pour combattre le réchauffement climatique et réussir le développement durable, l’essentiel à mes yeux, nous avons besoin d’un peu de raison surtout pas de sectarisme. De tout temps, l’intelligence de l’homme, la science nous ont permis de sortir des pièges qui nous étaient tendues. C’est dans ce sens qu’il faut investir et militer pas dans le catastrophisme. Sur le plan humain il me semble utile d’instruire. La planète ne peut pas nous donner plus que ce qu’elle possède aussi faut-il sans doute œuvrer à développer dans le monde le planning familial. Sur le plan de la science je m’étonne que l’on soutienne si peu le développement de la filière hydrogène et que « les Verts » ignore dans leur propagande le projet ITER à savoir la production d’électricité nucléaire sans pratiquement aucun déchet dangereux.

Si les « Verts » veulent développer la pauvreté en France qu’ils continuent à matraquer : notre savoir-faire nucléaire, notre industrie automobile à propulsion essence et diesel, notre industrie aéronautique, notre agriculture, nos éleveurs, toute la filière Seveso (ces activités génèrent plus 1.500.000 emplois en France à laquelle il convient d’ajouter les emplois induits). La sagesse voudrait que l’on continue à améliorer sur le plan écologique toutes ces activités, ce que font d’ailleurs nos industriels, mais sûrement pas de les détruire.

Si les « verts » veulent saper un peu plus le moral des français qu’ils continuent à s’en prendre aux arbres de Noël, au Tour de France, aux échevins de Lyon, aux chasseurs responsables, aux delphinariums …

Sur la poussée des antispécistes déguisés en défenseur des animaux

On m’a demandé comme cadeau d’anniversaire de faire un don à l’association « L214 ». J’avais déjà entendu parler de cette association qui défend en étendard « Le bien-être animal ». Quel homme sage peut vouloir gratuitement du mal à un animal. Mais la sagesse voulut également que j’approfondisse les actions de cette association avant de lui donner le sou.

Je découvre alors que L214 est devenue dans sa catégorie la plus riche de France depuis qu’elle est financée par la fondation américaine Open Philanthropie Project elle-même financée par George Soros, un milliardaire haut en couleur qui sait faire du fric.

Sous le couvert de la protection animale, L214 milite pour une viande alternative cultivée. Mais en fait elle est surtout en cours de permette à des opportunistes de créer une nouvelle filière industrielle d’où l’arrivée de fonds d’organisations habillées de philanthropie. S’ils arrivent à leur fin, il y beaucoup d’argent à la clé. La souffrance animale n’est pas leur véritable problème me semble-t-il.

L’association L214 est très forte pour jouer sur la sensibilité de bonnes âmes. Elle est spécialiste des images chocs chassées dans des abattoirs de-ci delà en oubliant de dire que si des incidents existent forcément, comme dans toute organisation humaine, ils sont sanctionnés. Ce fut le cas dans l’abattoir d’Arcadie qui s’est vu suspendre son agrément. Les abattoirs sont en réalité soumis à des règles sanitaires stricts. A chaque abattoir est affecté un vétérinaire d’état qui doit vérifier que l’animal a bien été étourdi avant la saignée. Chez Arcadie le vétérinaire n’a pas fait son travail ce n’est pas suffisant pour jeter le discrédit sur toute une profession. Notons que pour l’étourdissement obligatoire il y a une dérogation en France pour l’abattage rituel casher et halal, L214 serait bien avisée d’être plus active sur ce point. Je la trouve très conciliante sur ce sujet.

Plus malsain encore pour moi est la campagne de L214 vis-à-vis de la filière fromagère notamment avec leur slogan : « Roquefort, souffrance d’origine garantie ». Quand on prend le temps de lire le cahier des charges de « l’AOP roquefort » on comprend que cette filière fromagère se préoccupe d’abord du bien-être animal. Elle prend grand soin de ces brebis. L214 qui s’inquiète tant des brebis productrices de lait ne semble pourtant pas très tourmentée par les loups qui les déciment dans les pâturages de montagne. Bien-être pour les loups peu utiles, souffrance animale pour les brebis nourricières : double langage !

https://www.dici.fr/actu/2014/05/26/alpes-de-haute-provence-une-quarantaine-de-brebis-agneaux-tues-cours-d-une-attaque-de-loup-larche-339489

Toutes ces associations qui prétendent défendre le bien-être animal renient une nourriture animale pourtant vieilles de 12000 l’an avant Jésus Christ. Cette nourriture est utile et nécessaire pour l’humanité. J’encourage chacun à se procurer le livre de Sylvie Brunel « Pourquoi les paysans vont sauver le monde » édition Buchet/Chastel. Les sujets traités vont au-delà de l’élevage mais l’ouvrage permet de se préserver des manipulations dont nous sommes l’objet sur le bien-être animal et l’écologie façon jusqu’au-boutisme.

C’est clair pour ma part pas un sou pour L214, je préfère de loin continuer à financer des associations qui combattent la faim sur notre planète : CARE France, l’Univers …  Vingt-cinq mille personnes meurent de faim chaque jour dans le monde. Bien sûr même cette triste réalité qui concerne les humains ne permet pas de se désintéresser de la souffrance animale. Il faut aussi la combattre mais pas à la façon de L214 qui développe pour finir une idéologie antispéciste à des fins industrielles profitables.

C’est d’ailleurs la même chose des autres associations qui traitent du même sujet ou de ces trois patrons de la tech qui lancent l’idée d’un référendum d’initiative partagée sur la cause animale. Ils s’en prennent plus particulièrement à la chasse qui pourtant participe à maintenir l’équilibre animal nécessaire dans notre environnement faute de quoi vous verriez, par exemple, des hordes de sangliers envahir et détruire les cultures céréalières. Là encore, si vous fouillez un peu vous voyez que nos 3 compères pensent aussi à investir dans des usines destinées à produire de la viande créée en laboratoire.

Cette cogitation sur les écologistes et les antispécistes me conforte dans l’intime conviction que toutes les idéologies menées jusqu’à l’extrême sont à fuir.

Budget participatif – Votez pour notre projet

Votez / SVP

  • Dans le cadre du « Budget participatif de Roubaix 2020 »
  • l’animateur du collectif « Roubaix Aujourd’hui et Demain »
  • a proposé la mise en valeur du fronton Art-déco
  • de l’entrée originelle des bains municipaux, rue des champs.

Parmi les 124 projets, la ville en a retenu 31, dont le nôtre. Ils sont maintenant proposés aux votes des citoyens et citoyennes de la ville et à tous ceux qui y travaillent dont les étudiants.

Si vous trouvez nôtre projet intéressant, sans attendre, soutenez-le par votre vote en lui attribuant le maximum de }cœur~ possible. Faites-le dans la foulée de la lecture de ce message et en tout cas avant le 15 octobre date de la clôture des votes.

Comment : vous tapez sur Internet « budget participatif.ville-roubaix.fr ». Le projet dans la rubrique culture porte le n°29 et vous lui attribuez le nombre de }cœur~ que vous souhaitez dans la limite de 5. Si vous ne disposez pas d’Internet vous pouvez aller voter en mairie de quartier, dans les centres sociaux ….

Plus de détails sur le projet.

Mise en valeur du fronton Art-déco de l’ancienne entrée de la piscine 26, rue des Champs.

                                                                                                                                           

L’entrée du musée La Piscine se trouve rue de l’Espérance ; de ce fait l’entrée originelle de la piscine municipale, 26 rue des Champs est ignorée des visiteurs du Musée. Elle est pourtant remarquable de par son architecture et son histoire.

Le projet introduit au « Budgetparticipatif de Roubaix 2020 » consiste par un jeu de miroir à remettre en lumière de l’intérieur du musée ce magnifique fronton.

Les panneaux miroirs en inox incassable du type Aplico ou John Steel seraient disposés de façon esthétique sur la façade de la salle des sports juste en face du fronton de l’entrée d’origine de la piscine.

Zone de Texte: Effet miroir en exemple
Zone de Texte: Type de miroir inox en exemple

A l’intérieur du musée un panneau masque actuellement le passage vers la rue des Champs. Il serait retiré pour laisser apparaître la porte vitrée. Nous pourrions alors admirer sans sortir du musée, grâce au reflet du miroir, le fronton originel. Un panneau didactique rappellerait que cette entrée est celle conçue à la construction en 1932 par l’architecte Albert Baert, franc-maçon notoire qui ne s’était pas privé d’introduire des symboles de la franc-maçonnerie dans l’œuvre : colonnes, fresques de petites pyramides ainsi que l’idée du passage à la lumière en partant d’une entrée sombre ouverte sur un couloir lumineux de par sa véranda plein ciel.

                                                                                                                                             

Zone de Texte: Type de miroir inox en exemple

                                                                                                                                           

Zone de Texte: Type de miroir inox en exemple

                                                                                                                                             

Zone de Texte: Effet miroir en exemple
Zone de Texte: Type de miroir inox en exemple
Zone de Texte: Effet miroir en exemple
Zone de Texte: Type de miroir inox en exemple

Propositions des candidats le 28 juin 2020 à Roubaix

Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire les 100 propositions de M. Delbar et les 100 changements proposés par M. Amrouni. Nos candidats ne parlent plus d’engagement c’est effectivement plus sage.

Dans les deux cas les roubaisiennes et roubaisiens ne peuvent que se réjouir. Ils vont vivre heureux si les programmes sont tenus. Les projets au fond sont très proches, on joue surtout avec des synonymes :

Amrouni                                                Delbar

Education

  • 5. Remettre à niveau les bâtiments        III/B. Déjà entrepris pour 20 M€
  • 8. Accompagner                                          II/B/1. Partenariat d’excellence

Sécurité

  • 57.  12 policiers M. en +                             I/B/2.  15 policiers M. en +
  • 61.  Réduire l’insécurité routière            I/B/4.  Renforcer notre lutte
    • contre la délinquance routière

Propreté – Cadre de vie

  • 70.  Ouvrir des mini-déchetteries              I/C/4.  Créerons de micro
    • déchetterie
  • 40.  Rendre le marché de l’épeule piéton ! Sauf erreur le marché est piéton.
  • 46.  Zéro déchet                                              II/B/3. Zéro déchet

Démocratie : des grands mots

  • 92. Parlement des citoyens VI/3. Démocratie parti. Active

Commerce

  • 82/4.  Soutenir, accompagner                       V/D.  Amplifier la dynamique

Financement

  • 90/100. Dépenses généreuses                        V/I. Bonne gestion
  • Danger, Il manque les recettes

M. Amrouni n’a pas de passé mais il s’est entouré « d’un passé politique » comme conseillers : M. Dubois, M. Vandierendonck, M. Renard qui nous ont laissé sur notre faim, surtout en fin de mandat, quand ils étaient aux affaires. Il en rajoute en intégrant dans sa nouvelle liste des anciens qui ne nous ont pas laissé d’inoubliables souvenirs positifs : M. Carlier, Mme Fondroide, M. Olszewski. M. Belin… Pourra-t-il faire du neuf avec des anciens de la politique ?

M. Delbar, le 15 mars 2014, nous avait égrené 136 propositions. Prenons l’engagement 1/2/1 : il est repris en 1ère page en ces termes, « Baisser de 20% le taux de la taxe d’habitation pendant la durée du mandat… ». Pour ce qui me concerne le compte n’y est pas. Je suis seulement à 5% de baisse contre 20% promis !

Dans les deux programmes je n’ai rien retrouvé sur l’aménagement de la zone de L’Union commencée en 2007 et toujours pas terminée. Un peu fort me semble-t-il. Pensent-ils s’en désintéresser totalement ?

Plus grave me semble-t-il, aucun d’eux n’aborde le problème du communautarisme qui progresse dans le mauvais sens à Roubaix. La femme qui porte l’hijab est au centre du problème. Cette semaine je suis allé au laboratoire pour une prise de sang avec mon épouse, dans la salle d’attente nous étions 10 à un instant « T ». Sept femmes étaient en hijab, mon épouse en short (chaleur 24°) avait droit au regard sévère et dédaigneux de l’homme en face d’elle. Par contre, dans les manifestations culturelles : marché de la mode, musée La piscine, cinéma… la proportion est inverse et encore. Certes, il y a bien de temps à autre un simple voile, l’hijab est lui tout à fait exceptionnel. Est-ce que c’est cela le vivre ensemble ! J’aurais aimé retrouver dans les programmes des pistes d’actions pour créer « le vivre ensemble à la française » surtout au profit des femmes. J’aurais aimé rencontrer dans les programmes « éducation » la mise en place de structures pour l’apprentissage de la langue française des adultes d’origine étrangère., On parle de moins en moins le français dans les quartiers Nord, Est, Ouest. L’apprentissage de la langue devrait-être une obligation, c’est le début de la « Liberté » qui conduit à « l’égalité » et facilite la « Fraternité » entre nous.

Pas facile de se positionner le 28 juin. Toutefois, à titre personnel, je n’aurai que le choix entre le bulletin blanc et celui de M. Delbar car comme j’ai déjà pu l’écrire je n’accorde jamais mon vote à une liste qui s’allie avec la gauche extrême/l’extrême gauche ou l’extrême droite. Je fuis tout ce qui a conduit à la dictature ou pourrait y conduire.

« Le concert des belles âmes »

Un ami m’adresse le billet écrit par la journaliste Mme Catherine NAY. Elle écrit avec beaucoup plus de talent que je ne pourrais le faire ma pensée du moment.

« Dans ce concert des belles âmes », permettez-moi d’ajouter qu’il est illusoire de penser que demain le commerce ne reprendra pas ses droits, nobles ou pas. Aujourd’hui, presque tout le monde dit : il faut produire français mais quand les mêmes français passent au stade d’acheteur ils regardent d’abord le contenu de leur porte-monnaie et c’est bien normal au moins pour les plus pauvres.

L’entreprise tourquennoise « Teuf Confection » vient en pleine pénurie de masques d’en faire l’expérience. Elle achète nous dit la presse régionale pour 10000 € de toile aux normes pour fabriquer des masques mais voilà la main d’œuvre lui coûte 50 centimes la minute, pour les mêmes fabriqués en Tunisie le coût de confection est de 8 centimes la minute. La conclusion est simple depuis que la pénurie d’approvisionnement s’amenuise notre entrepreneur voit son carnet de commande fondre comme glace au soleil.

Quand je pense que, partant d’un bon sentiment, certains d’entre nous verraient bien les salaires augmenter en France de 20, 30, 50 % ! Sans doute veulent-ils permettre aux pays d’Asie et du Maghreb de nous inonder encore plus à petits prix en comparaison du coût d’un même produit fabriqué en France. Covid 19 ou pas vous n’y changerez rien du moins au niveau de la France. Si les États-Unis d’Europe, c’est à dire une seule nation souveraine constituée de 27 pays, pouvaient voir le jour peut-être serions nous assez puissants pour mettre des limites, imposer nos normes, bloquer certaines importations ou les taxer en fonction des intérêts de l’Union européenne. Nous l’oublions trop souvent, aujourd’hui si l’Union européenne était souveraine elle serait la première puissance commerciale du monde devant les Etats-Unis et la Chine.

Transaction particulière

Parc du nouveau monde 22/04/2020 10h30 à Roubaix.

Rendez-vous d’une benne avec un combi plein de détritus.

La bonne nouvelle c’est que ces trois mètres cubes de détritus ne vont pas se retrouver déposés n’importe où. Ce qui est moins bien : j’ai demandé au chauffeur de profiter d’être sur place pour ramasser ce qui traînait aux alentours : réponse, « ma benne est pleine », c’était visiblement faux.

mais les sacs à ramasser sont restés sur place. Qu’elle était donc la mission de la benne?

Attention que nous ne devenions pas la ville des petites combines. Il ne manquerait plus qu’elles deviennent sujettes à des bakchichs !

Ramassage des déchets – N’y a-t-il pas une autre façon de s’organiser?

Je pose la question. Qu’en pensez-vous mes chers (es) concitoyens (nes) ?

Le 6 avril, je vois passer une camionnette de la ville le long du trottoir côté des numéros impairs de la rue Saint Antoine à Roubaix. Les 2 employés, au demeurant très gentils, changent les sacs des corbeilles qui n’en peuvent plus de déborder depuis déjà 15 jours.

Le 7 avril, je vois la même équipe qui passe cette fois côté des numéros pairs, toujours pour changer uniquement les sacs des corbeilles. Tout ce qui traîne sur leur passage : sacs éventrés, dépôts sauvages, … elle n’a pas le droit de s’en occuper !

Je remercie cette équipe qui accepte de travailler en cette période à risque et qui ne chôme pas. Equipe assez exceptionnelle, je dois dire, pour avoir discuté avec elle à distance. Mais elle doit respecter les ordres au risque d’être convoqué devant leurs supérieurs comme cette soignante d’un hôpital à Marseille qui nous faisait voir sur Facebook il y a quelques jours la triste qualité des surblouses qu’on lui avait fournies.

Mais qui donne les ordres : la MEL, la ville, je ne sais pas. Par contre, je m’étonne toujours du cloisonnement dans l’activité des équipes de nettoyage et des circuits qu’on leur donne à parcourir. Naïvement, sans doute, je me dis qu’en longeant la rue Saint Antoine il aurait été plus efficace de changer les sacs des corbeilles aussi bien du côté pair, qu’impair. Moins de kilomètre à parcourir, gain de temps c’est-à-dire des économies en fatigue, en carburant mais aussi moins de pollution.

Ce n’est pas tout. De la façon dont nos élites organisent le travail des équipes, le citoyen a l’impression que c’est toujours sale partout. En effet, pendant que les corbeilles se vident, les dépôts sauvages et le tout-venant traînent sur les trottoirs et s’accumulent. Dans quelques jours, peut-être, les dépôts sauvages seront ramassés. Mais entre-temps les corbeilles déborderont à nouveau et les trottoirs regorgeront de détritus et ainsi de suite. De ce fait, le citoyen voit constamment une ville sale, confinement où pas.

Sans être un expert mais fort de diverses expériences de terrain, je pense qu’il serait plus efficace de réduire les périmètres d’action par équipe en leur donnant mission de tout nettoyer sur leur passage. Alors enfin les habitants de cette ville pourraient voir des quartiers réellement propres. Du moins quelques temps.

On pourrait même imaginer que les laveuses urbaines suivent ces équipes pour désinfecter les lieux souillés ; alors qu’aujourd’hui tout ce fait dans un ordre dispersé. Ce 7 avril, pendant mon heure de sortie, autour de chez moi, j’ai vu une laveuse-désinfectant opérer rue de l’Hommelet alors que les détritus et les encombrants n’avaient pas été débarrassés préalablement.

Si j’étais entendu, il ne resterait plus qu’à obtenir l’accord des responsables d’Esterra ou de la MEL, (je ne sais pas qui bloque), pour qu’ils consentent à ramasser les sacs poubelles du commerce même s’ils ne sont pas estampillés par la ville. Estampillés ou pas quelle différence ? C’est inouï mais je le réclamais déjà en tant que responsable de la cellule cadre de vie au comité de quartier nord en 2009.

N’y aurait-il pas une emprise trop importante de la MEL dans le fonctionnement de la ville qui bloquerait même les initiatives de bon sens ?

Philippe Delannoy membre du collectif « Roubaix Aujourd’hui et demain », le 7 avril 2020

Conséquence annexe au Coronavirus à Roubaix

Notre ville se salit, s’encrasse avec des risques sanitaires induits

Je vous invite à participer individuellement à combattre les risques sanitaires qui viendraient s’ajouter à la pandémie due au Coronavirus.

J’ai lu sur Facebook un message du Maire de Roubaix qui indique que le nettoyage des rues continue « en effectif limité et avec moins de personnels d’insertion ». Autour de chez moi, à 1km à la ronde, je vois les dépôts sauvages et d’autres déchets s’accumuler. Et si nous prêtions main-forte aux ouvriers de la ville.

Je vous propose de participer à « La guerre sanitaire » dans notre ville de la façon suivante :

  • Utilisez des sacs poubelles pour ramasser tout ce qui traîne autour de votre habitation. Si vous avez la chance d’avoir une cour, un jardin, un garage merci d’entreposer les sacs remplis dans ces espaces. Dès la crise terminée, vous pourrez les sortir pour que les services de la ville les ramassent. Si vous n’avez pas d’espace adéquate laissez les sacs bien fermés devant votre maison. Surtout ramassez le pain rassis qui nourrit les rongeurs.
  • Faites savoir qu’il ne faut pas mettre son pain rassis sur l’espace public ou dans les espaces verts. D’une part, trop de pain c’est néfaste pour la santé des pigeons, canards, oiseaux, d’autre part, vous favorisez la prolifération des nuisibles : souris, rats qui envahissent déjà tant d’habitation dans notre ville et qui pourraient déclencher une autre crise sanitaire.

Le saviez-vous 9 maladies peuvent-être véhiculées à l’homme par les rats et les souris. Ces rongeurs laissent leurs urines et leurs excréments partout sur leur passage. L’urine sèche est invisible ; vos enfants, vous-même pouvez par simple contact avec les espaces souillés contracter la Leptospirose. Vous pouvez aussi inhaler des poussières de déjections sèches et contracter le virus de la Chorioméningite et ainsi de suite pour les 7 autres maladies encore plus graves en cas de morsures. 

Oui, nous direz-vous, mais qu’est-ce que je fais avec mon pain rassis ?

  1. Vous ne pouvez pas vous empêcher de nourrir les petits oiseaux. Alors préparez chez vous un petit récipient de pain rassis réduit en miettes, posez-le sur une rambarde sur votre appui de fenêtre mais de grâce ne jetez plus des sacs complets de pain dans la nature.
  2. Encore mieux, pour votre famille et votre porte-monnaie. Pourquoi ne pas cuisiner avec les restes de pain dur : du pudding, du pain perdu, de la soupe au lait, une salade César, une soupe à l’oignon gratinée, des boulettes d’œufs à la napolitaine, du Brusdetta à la tomate, du crumble aux pommes, du weslsh de rarebit, des nuggets au poulet, du pain de viande au bacon, du poisson pané, des gratins croustillants divers. Toutes ces recettes sont disponibles sur Internet.

Merci de traduire cette lettre à votre entourage s’il ne pratique pas de façon complète le français.

Merci pour votre solidarité.

Merci de partager sur vos réseaux et d’afficher ce message autour de chez vous et à votre fenêtre.

Philippe Delannoy, le 2 avril 2020.

Nous sommes le 3 avril 2020 et les deux dépôts sauvages sont là depuis 15 jours.

Nota une idée pour M. le Maire. Les artisans sont nombreux à ne plus pouvoir travailler, certains possèdes de camionnettes à plateau. Peut-être, pourrait-on les solliciter avec un laisser-passer et des chèques carburant pour prêter leur concours à l’enlèvement des dépôts sauvages et des amas de pain.

Tous aux urnes ce dimanche 15 mars 2020 – Oui, mais qui choisir!

Plusieurs lectrices et lecteurs des textes argumentatifs de « Roubaix Aujourd’hui et Demain » me demandent pour qui je vais voter dimanche. Ce que j’écris ci-dessous n’engage que moi, le collectif « RAD » n’a pas été consulté.

La liste « Unis pour Roubaix » est conduite par une candidate « Communiste ». Elle déclare : « Il n’y a pas de raison que cette ville reste à droite ». Les vieux démons rodent toujours. Il faudra sans doute attendre encore deux générations pour qu’enfin la place soit donnée aux idées plutôt qu’à ce combat gauche/droite non productif. Mais puisqu’on m’amène sur ce thème, je voudrais dire que je m’étonne qu’en 2020 on puisse, en Europe, se revendiquer « Communiste ». Durant les années 1917/1945 je peux comprendre que des ouvriers épris d’égalité, demandeurs de salaires décents, de respect de l’humain aient pu soutenir le marteau et la faucille. Ils ne pouvaient pas encore savoir ce à quoi conduisait cette idéologie. Aujourd’hui, tout le monde sait que le communisme est entaché : de crimes, de mensonges, de privation de liberté, de délations, de souffrances d’enfants, de femmes, d’hommes déportés dans les goulags ou victimes d’une famine programmée. Cette idéologie a mené les peuples qui l’avaient adoptée à la misère. Alors non, je ne peux pas retenir une liste conduite par une candidate communiste aussi talentueuse soit-elle.

Les extrêmes ne me tentent pas plus. NPA/LO portent en eux l’esprit révolutionnaire, ils sont discriminants. Les uns ne jurent que par les travailleurs, les autres c’est haro sur les riches ; mais sachant que vous êtes considérés riche par celui qui se trouve être plus pauvre que vous, on ne s’en sort pas. Le RN, il reste 5% d’adhérents franchement fascistes. Les EELV c’est très clair, c’est l’extrême gauche qui avance sur le couvert de l’écologie habilement utilisée. La FI, si j’ai bien compris, nous propose comme exemple à suivre le « Venezuela » ou le « Moi » de leur leader ; on est très loin en définitive de la démocratie participative. En réalité, elle est d’accord pour donner le pouvoir aux habitants pour peu qu’ils pensent à l’unisson de leurs idées

Ils restent 5 listes :

  1. « Allez Roubaix » porté par un élan de générosité veut instaurer « un revenu municipal de dignité ». Si vous êtes très pauvre que vous apprenez qu’à Roubaix on peut vous aider, que feriez-vous ? Vous chercheriez à habiter Roubaix, n’est-ce pas. Ne croyez-vous pas qu’avec un pourcentage de 44,3% de pauvres dans notre commune il serait dangereux de laisser croire à d’autres pauvres que l’on pourra les aider ? En partant d’un bon sentiment « Allez Roubaix » va entraîner notre ville vers une altération de notre tissu sociale. Si j’ajoute que leur leader qualifie les animations sur la Grand-Place de « fête à Neu-Neu » alors qu’il s’agit pour beaucoup d’entre nous de l’une des meilleures réalisations des promesses de campagne de la municipalité en place ; alors je veux bien être nunuche mais je ne leur apporterai pas ma voix.
  2. « Réinventer la ville » la candidate veut être « abordable comme le sont les maires des villages » seulement Roubaix c’est une ville de 97000 habitants, je ne vais pas cautionner l’impossible.
  3. « En avant Roubaix ». Ce jeune candidat m’a un jour croisé à l’entrée de l’église Saint Martin, je distribuais un appel à l’aide financière de « L’Univers, la cantine du cœur » afin que cette association puisse survivre. Il a décrété que ce n’était pas digne de moi ! Je ne vais quand même pas apporter ma voix à une personne qui n’a pas de compassion pour les plus démunis.
  4. « Roubaix en commun », veut mettre l’accent sur l’éducation. Bien vu, Roubaix en a bien besoin. Seulement son leader ne va-t-il pas nous laisser un moment ou l’autre sur le gué. N’était-il pas le fer de lance de LREM à l’élection présidentielle de 2017 et puis plus personne… Si j’ajoute que plusieurs de ses colistiers et ses soutiens ont virevolté d’une liste à l’autre, il y a de quoi à être sur sa réserve. Il ne sera pas facile de travailler avec des personnalités aussi versatiles. Par contre, le programme en 12 pages est assez séduisant.
  5. « Roubaix Avenir », la liste du maire actuel. Je n’ai pas aimé qu’il s’approprie totalement ce que la municipalité précédente avait mis sur les rails, je pense à la rénovation du Parc Barbieux et à l’extension du Musée La Piscine. J’ai bien aimé : la rénovation les unes après les autres des places dans la ville, les animations sur la Grand-Place, sa proximité et celle de son équipe avec les citoyens, la mise en place d’une collaboration entre les deux polices qui permet de s’attaquer enfin aux divers fléaux de la ville dont la drogue, ses efforts pour rendre la ville propre même si les méthodes demandent encore à être améliorées, la mise en place de l’école des parents, l’amélioration des comptes de la ville… J’ai moins bien aimé qu’il n’ait pas su ; défendre le versant Nord-Est de la métropole vis-à-vis de Lille, (voire la zone de l’Union qui piétine toujours), s’imposer à la MEL, refaire vivre notre centre-ville, construire une opposition républicaine au « séparatisme islamique », mettre en zone bleue le stationnement, se distinguer de ses prédécesseurs en pensant lui aussi que seul les idées émises par son équipe étaient forcément les bonnes…

Alors voyez-vous, moi non plus, je ne sais pas encore pour qui je vais voter dimanche même si j’ai déjà éliminé quelques listes comme vous l’avez compris. Disons que je tâcherai de choisir la plus réaliste.

Amicalement,

Philippe Delannoy

Nous avons un manageur « Commerce » à Roubaix – Oui mais !

Nous avons un manageur « Commerce » à Roubaix – Oui mais !

Préambule

Rien n’est à jeter dans les 17(*) actions proposées en 2018 par notre manageur professionnel pour rendre attractif le centre-ville, Mais comme le dit M. Nicolas Mollet : il est seulement le conseil du Maire. Or « Il n’y a pas de véritable action sans volonté » (JJ Rousseau) et celle-ci est entre les mains du Maire qui sera élu le 22 mars2020.

Pour l’instant, avec un budget de 25.500 € pour 2018 / 44.600 € pour 2019 / 44.000 € pour 2020, il ne pouvait pas vraiment se passer un retournement de situation dans le centre- ville. C’est un véritable « Plan Marshall » qu’il nous faut et donc un budget en conséquence accompagné d’une action politique de nature à alerter et mettre en échec le « séparatisme islamique » qui progresse dans notre ville. Cette action politique n’apparaît nulle part dans les actions proposées.

Si vous comparez les propositions de M. Mollet (*) et celles (*) du collectif « Roubaix Aujourd’hui et Demain » (RAD), il y a beaucoup de similitudes. Celles de M. Mollet sont plus professionnelles, mieux présentées mais pour un coût non comparable car le travail de RAD était totalement assuré par des bénévoles. C’était une étude portée par 53 roubaisiens (ennes) déclarés et soutenue par 649 sympathisants. Pourtant « Roubaix Côté Commerce » n’a pas jugé nécessaire d’intégrer cette équipe dans son organisation opérationnelle qui regroupe 13 membres.

Tout n’a pas été pris en compte pour réaliser les objectifs.

Nous sommes d’accord, vouloir redonner naissance au centre-ville en cherchant à reproduire les magasins de la première moitié du siècle dernier c’est une pure utopie. Seulement, il faut oser le dire même en campagne électorale, sans détour, au 42% de citoyens qui réclament des commerces de proximité mais qui en même temps se rendent chaque semaine dans les hyper-marchés extérieurs à la ville ou commandent chez Amazon, Cdiscount, Vente-privée … Par ailleurs, nous avons la chance d’avoir en plein centre un supermarché Leclerc qui joue ce rôle de commerce de proximité.

Le constat est là, notre manageur est en place depuis juin 2018 et sauf pour les adeptes de l’autosatisfaction le résultat n’est pas au rendez-vous. On piétine et d’ailleurs de nombreuses actions programmées n’ont pas encore pu voir le jour.

Alors qu’est-ce qu’il ne va pas.

  1.  Aujourd’hui, Roubaix vit sous perfusion de ses atouts : culturels, architecturaux, passé industriel, arrivée massive chaque jour ouvré sur notre territoire de salariés. A contrario impossible d’ignorer sa grande pauvreté et le développement du « séparatisme islamique » sous l’influence des fondamentalistes qui conduit toute une partie de notre population, particulièrement les femmes, à ne pas participer à nos évènements culturels. C’est à ceux qui se présenteront aux élections municipales en mars de chercher à stabiliser la progression de ces deux talons d’Achille : pauvreté, fondamentalisme. C’est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de doigté, pragmatisme et courage.
  • Nos rues, nos vitrines, nos façades et leurs carreaux pour la plupart ne sont pas propres. Pourtant la municipalité en place n’a pas baissé les bras et continue chaque jour à nettoyer, ramasser, verbaliser ; nous n’avons plus des déchets de toute sorte qui traînent durant des jours et des jours dans nos rues. Mais l’incivilité est tellement banalisée, les bases de la propreté sont tellement ignorées par une partie de notre population souillonne que seule une action éducative et « psychique » de longue haleine, répétitive pourra venir à bout de ce fléau. Nous l’avions dit à nos édiles, ils ne nous ont pas écouté. Une ville propre c’est un atout supplémentaire pour valoriser ses attraits, il faut en tenir compte.
  • Reste la sécurité des visiteurs. Ici encore la municipalité avec sa Police Municipale œuvre avec beaucoup plus d’efficacité que ses prédécesseurs, si elle ne relâche pas ses efforts en continuant à travailler avec la Police Nationale on peut espérer améliorer la situation. Le ressenti de sécurité est incontournable pour attirer le chaland.

En dehors de ces 3 actions politiques à mener, que serait-il souhaitable d’entreprendre pour relancer l’attractivité commerciale de Roubaix :

  1. Profiter de la situation et la configuration de l’Avenue Jean-Baptiste Lebas pour y implanter non pas : des mutuelles, des administrations, des docteurs, des coiffeurs, des auto-écoles, des salles de fitness, des réparateurs d’Internet, des Services à domicile, des avocats, des commerces basiques …mais uniquement des commerces et des activités susceptibles de retenir ceux qui visitent les joyaux de notre ville à commencer par le musée La Piscine. Concernant ce Musée il faudra se décider à l’ouvrir les jours fériés et revoir les amplitudes d’ouverture du samedi et du dimanche si nous voulons faire vivre les restaurants et les commerces d’alentours quand les travailleurs de l’extérieur ont quitté la ville. L’objectif est bien de capter et de garder sur notre territoire une clientèle extérieure au moins pour la journée et si possible le weekend.

Nous voulons ici déplorer le fait que « Roubaix côté commerce » ait laissé M. Gilles Castan fermer sa librairie Le Cep sans se battre pour garder son activé spécifique. En effet 80 % de ses clients venaient des environs et parfois de loin. L’objectif n° 1 du plan de dynamisation rédigé en ces termes : « Soutenir et accompagner les commerces en place » n’a pas été mis en œuvre dans ce cas.

  • Lancer le « plan Marshall » que nous évoquions plus haut. Il consisterait pour la ville, avec l’aide de la MEL, de la région, de l’Etat, de l’Europe de mettre une préemption sur tous les fonds de commerce de l’avenue Jean-Baptiste Lebas de façon à maîtriser les types d’ouverture. La priorité devrait alors être donnée à des artisans créateurs, des galeries, des brocanteurs, une pâtisserie orientale, des créateurs de mode, un organisateur de circuit touristique en voiturette à pédales, une boutique de vente d’épices orientales, de façon globale toute activité qui peut éveiller la curiosité du chaland.
  • Proposer des aides financières à ces commerçants non pas pour une période définie par avance mais jusqu’au jour où la rentabilité de leur activité sera acquise. En contrepartie il leur appartiendrait de présenter annuellement un bilan certifié et de respecter une charte d’engagements notamment sur les jours et heures d’ouvertures.
  • Programmer avec la MEL : la rénovation des façades remarquables de l’avenue, une nouvelle distribution de la chaussée, l’implantation d’une flore conséquente.

La suite toute tracée.

Cette avenue ayant repris vie alors la liaison avec Mac Arthur se fera presque naturellement si nos édiles prennent les mêmes mesures pour le tronçon qui relie ces deux pôles d’attraction. Dès lors, si nous sommes parvenus à faire descendre au centre de Roubaix la clientèle aisée de Croix et Hem Beaumont, Roubaix Barbieux il pourrait même être envisagé de créer un marché couvert de commerces de bouche de qualité par exemple sur la friche Devianne. Il faudrait à nouveau investir dans l’esprit des aides accordées pour l’avenue Jean-Baptiste Lebas en prenant soin de les attribuer à de jeunes talents non fortunés lauréats au concours des meilleurs ouvriers de France. Deux avantages se dégagent de cette option, d’une part, des talent avérés peuvent capter la clientèle aisée et la partager avec Croix/Hem Beaumont/Mouvaux/Villeneuve d’Ascq Le Breucq/Wasquehal, d’autre part, c’est donner à des jeunes sans apport financier l’opportunité de s’installer et de s’épanouir professionnellement.

Philippe Delannoy – Du collectif RAD – le 22 février 2020

*Nous disons 17/26 car, sauf erreur, nous n’avons pas trouvé dans le PowerPoint*reçu de M. Mollet les actions :2/3/4/9/11/12/13/15/17.

Pièces jointes au regard du signalement (*) dans le corps du texte.

*PowerPoint des propositions du manageur, juin 2018.

*PowerPoint 1ère étude terrain, l’écoute du collectif RAD juin 2015

*Projet en retour du collectif RAD « Pour relancer un commerce en berne » avril 2016