Archives de catégorie : Cadre de vie

Au camion

L’univers du cirque, c’était bien le 1er octobre 2017, Au camion, 7, rue Archimède à Roubaix. Cette association de quartier vous présentait une suite de magnifiques spectacles. J’y étais avec mes petits enfants. Dommage, Nord Éclair n’y était pas. Il aurait pu vous offrir une page de photos exceptionnelles.
Mais attention, le jeudi 5 octobre, le même journal annonce de nouveau la manifestation pour « ce dimanche 1er octobre ». C’est une coquille. Bien que notre monde nous offre plein de surprises, impossible de revenir en arrière. N’y allez pas « ce dimanche » c’est trop tard. Si un jour vous voyez une nouvelle programmation de « La compagnie du cirque improbable » ou « Le collectif du plateau » ne les manquez plus c’est plein de fraîcheur et d’allégresse. Les acteurs sont des artistes de haut niveau. Ils mériteraient d’être mieux connus.

Pour la 1ère photo,, il faut imaginer que les artistes tiennent à quatre sur un plateau de cuisine.Pour la 2ème, il faut imaginer le bruitage. Pour la 3ème l’étonnement de l’enfant au Musée du diabolo, qui c’était déplacé, c’est un bonheur.

ils sont 4 sur le plateau de cuisine

ils sont 4 sur le plateau de cuisine

il faut y ajouter le bruitage.

il faut y ajouter le bruitage.

l'étonnement

l’étonnement

il faut y ajouter le bruitage.

il faut y ajouter le bruitage.

l'étonnement

l’étonnement

 

Pourquoi j’ai démissionné du « Conseil Citoyen »

Pourquoi j’ai démissionné du « Conseil Citoyen » quartier nord de Roubaix le 11 avril 2017 après avoir participé aux 15 premières réunions dont l’une à la MEL.

J’ai connu les conseils de quartiers créés par le ministre M. Vaillant en 2002. Une fumisterie de démocratie participative en concurrence avec les comités de quartier et qui en outre se trouvaient totalement à la main du maire et de ses adjoints.

Avec la nouvelle équipe municipale, j’ai candidaté pour le conseil citoyen (version 2014 des conseils de quartier commandée par le ministre M. François Lamy).

La mise en place a demandé moult réunions. J’en compte 11 du mois d’octobre à décembre 2015. En janvier, je rejoins la commission cadre de vie. Enfin du concret me dis-je. J’enchaîne alors 4 réunions suffisantes pour comprendre que nous sortirons peut-être une petite action en 2018 voire 2019. Pour ce résultat escompté, j’étais invité en parallèle à participer à des réunions en mairie, à la MEL, à une formation de 4 jours à Paris, à des réunions de quartier directement organisées par la municipalité. Mais ce n’est pas tout, j’étais aussi invité à lire par courriels des pièces jointes de plus en plus longues tel que le contrat cadre de la MEL avec son volet roubaisien, 74 pages en tout petits caractères …

En clair, pour suivre, c’est un travail à mi-temps qui m’était proposé. Ce type d’engagement est accessible à un tout petit nombre : militants politiques, membres d’association, administratifs (de préfecture, mairie, Mel) et aussi aux personnes sans activité friandes de réunions où l’on discute de tout et de rien, où on refait le monde. Bien sûr, le citoyen lambda en activité ne peut pas suivre la cadence et du coup son point de vue échappe à la collectivité. Il est pourtant essentiel puisqu’il est un élément moteur dans la cité. Vous l’avez compris nous sommes en présence d’une usine à gaz inadaptée à une véritable émergence d’une démocratie participative.

Mais alors que faut-il faire ? Réponse : « simplifier ».

Ne soyons pas dupes, ce sont les équipes élues qui  en fin de compte décident dans les municipalités et à la MEL. Par contre, ils ont des comptes à rendre aux citoyens et ils ne devraient pas pouvoir aller à l’encontre de la volonté du plus grand nombre. C’est pourquoi le citoyen lambda devrait pouvoir exiger que sa réflexion, ses attentes soient à la base de chaque projet de ville. Pour ce faire à l’aide d’un courrier (liste électorale) il serait informé de chaque projet avant qu’il ne soit élaboré avec l’invitation de participer pour donner son avis à des réunions programmées ou s’il n’est pas libre de s’exprimer sur un site WEB dédié au projet. Le contenu des attentes des citoyens  serait communiqué en toute transparence sur le site. Le maître d’œuvre (l’équipe municipale et la MEL) devrait en tenir compte et justifier des choix qu’il retiendra. Si sa décision devait aller à l’encontre de l’avis du plus grand nombre un recours devant le tribunal administratif devrait-être possible.

Une suggestion à l’attention de La République en Marche : revoir de fond en comble la structure des lois  de 2002 et  2014 ayant pour objet la participation active et directe des citoyens à la vie de leur cité.

En attendant, j’ai décidé d’offrir mon temps là où je peux être utile. Le 23 août 2017

C’est affligeant

Trois sujets (Transport, Information, Quad), sur la vie de tous les jours, m’ont interpellé ces dernières semaines :

1)Transpole en accord avec la MEL change  le nom de 9 stations de métro. Prenons un exemple, après moult réunions les dignitaires modifient « Croix- Mairie » en « Mairie de Croix » et ainsi de suite… si cela n’avait pas un coût exorbitant, il n’y aurait rien de méchant. Seulement avec l’argent des citoyens il est de coutume de ne pas faire les choses à moitié. Il n’est pas question de poser des petits autocollants modificatifs. Aussi, si vous ajoutez au coup du temps de travail des grands penseurs, le remplacement des panneaux didactiques, les flyers et leur distribution en sortie de station… la facture doit tourner entre 300.000 et 500.000 €.

Deux observations : 1) la démocratie participative c’est actuellement la grande affaire dans nos villes et à la MEL or, il ne me semble pas que les citoyens aient été consultés. 2)à partir de cet exemple, on peut convenir qu’il ne serait pas dommageable pour le citoyen de réduire un  peu le nombre de fonctionnaires territoriaux dans certain secteur.

2) Je m’étrangle au petit déjeuner en lisant l’article de M. Rebischung  dans le Nord Éclair du 26 mars. Il écrit, sic « Hier étaient célébrés les 60 ans du traité de Rome. Mais pas près de chez nous. » et d’insister dans l’article « Rien ». Je pense qu’après ce que je vais vous dire il se rapprochera de sa direction pour obtenir une page complète rectificative qui relatera avec l’aide des organisateurs des manifestations ce qui fut organisé dans la région.

En effet, la célébration des 60 ans du traité de Rome a été marquée dans la Région par :

  • la 6ème édition des États Généraux de l’Europe le samedi 18 mars de 10 h à 17 h clôturée par des festivités jusque 23 h.
  • L’euro-débat à l’EDHEC le mercredi 22 mars réunissant des personnalités de premier plan.
  • Les compétitions sportives européennes rassemblant des équipes d’étudiants le jeudi 23 mars suivi à Arras par une conférence.
  • L’Europe et les jeunes : une rencontre de collégiens, lycéens, étudiants du supérieur avec les acteurs de l’Europe : députés, assistants, membres de la commission le vendredi 24 mars.

Tous ceux qui le pouvaient financièrement étaient invités à se retrouver à Rome, le samedi 25 mars, pour participer aux  cérémonies de clôture en commémoration des 60 ans du traité de Rome.

Comment notre presse régionale, qui nous parle à longueur de semaine des opposants à la construction de l’Union européenne, peut-elle louper de telles manifestations régionales et  s’enfoncer par de la désinformation ? Je terminerai par une phrase que j’ai entendue au cours des débats à Lille : « L’Europe c’est le continent des matins calmes ». A méditer au regard des guerres qui sévissent partout ailleurs.

3) Les Quads qui tuent, qui blessent et rendent « bourriques » les citoyens. Le maire de Roubaix se dit démuni, j’ai déjà entendu la police le dire également. Nous avons deux députés et un sénateur, ils représentent notre région dans les Chambres, n’est ce pas à eux qu’il conviendrait de s’adresser afin qu’ils proposent et défendent une loi qui donnerait aux autorités les moyens juridiques de les interdire de circulation en ville. Nous aimerions avoir connaissance des demandes officielles qui leur auraient été ou qui leur seront adressées.

« L’aventure » continue mais dans le mauvais sens

C’est encore bien pire que ce que nous craignions !

Dix neuf jours après la diffusion de notre document « Comment relancer un commerce en berne à Roubaix » voici que la presse nous apprend la fermeture, au cours de l’été prochain, de 2 enseignes emblématiques situées au début de l’avenue Jean Lebas : le tailleur de renommé « Devlaminck » et la boulangerie/petite restauration « La Mie Sésame ». Elle enchaîne les récentes fermetures de « L’épicerie du centre », « Décoration berbère », « Relooking Mosila »…

Revenons un peu en arrière. Les tailleurs, père et fils, réclamaient, soutenus par quelques commerçants, un parking sur la Grand-Place. Ils l’ont obtenu. Il semblerait que la progression des affaires n’ait été au rendez-vous. Le père se  retire à 85 ans, quoi de plus normal, mais il est plus saisissant que le fils abandonne lui aussi sans espoir d’une cession. En tout cas, la nouvelle municipalité n’est pas récompensée de son effort d’aménagement du parking.

On peut malheureusement penser que l’analyse de « Roubaix Aujourd’hui et Demain » n’était pas dépourvue de fondements ! Si personne n’a mieux à proposer, peut-être que pour sauver l’avenue Jean Lebas la proposition construite à partir des idées de plusieurs acteurs sur place pourrait-être étudiée même si plusieurs d’entre eux semblent ne plus y croire.

Dernière minute : ce jeudi de l’Ascension 2016, vers 16h, je croise devant le musée La Piscine deux couples dépités. L’un habitant Wasquehal, ex-roubaisien, voulait offrir la visite du musée à ses amis de Cahors. Porte close. Ils me disent venir du musée d’art moderne « LaM » à Villeneuve d’Ascq, c’était noir de monde précisent-ils. Ils s’en vont de Roubaix en confortant l’image négative qu’ils se faisaient de notre ville. Sans commentaire.

 

« L’aventure », grève des acteurs

Nous les avions invités à soutenir lors d’une réunion publique le scénario, écrit ensemble, intitulé « Pour relancer un commerce en berne à Roubaix » (texte disponible sur www.roubaixaujourdhuietdemain.fr ). Le plus grand nombre des acteurs était absent et l’unique éventuel metteur en scène, adjoint à la mairie, n’a eu de cesse de casser le déroulement de la réunion avec un comportement hargneux que nous ne lui connaissions pas.

Trois autres personnes présentes n’ont pas compris que nous n’étions plus dans la phase de construction mais qu’il s’agissait de développer la mise en projection d’une stratégie construite à partir de l’écoute de 36 acteurs de l’avenue Jean Lebas. Ces personnes posaient sans cesse des questions sur des sujets abordés dans le document distribué préalablement, elles étaient pour les unes nouvelles et pour l’un  sans doute involontairement de mauvaise foi. Certes, il n’avait pas fait partie des interviewés mais il avait été invité à la réunion de travail du 9 juin 2015 à laquelle il n’était ni excusé, ni présent. Continuer la lecture

« Le Zéro déchet municipal sous les ors de la République »

Après 3 jours à Ménilles en Normandie dans un environnement paisible, propre, la réalité de mon quotidien à Roubaix me rattrape. Le dimanche 19 avril en soirée un parcours de 600 mètres de la rue de l’Hospice vers la rue Saint Antoine me laisse pantois. Optimiste, j’ose espérer à un simple grain de sable dans la nouvelle organisation « propreté de la ville » qui devait trouver son aboutissement en mars 2015, après un an de réflexion. Seulement, il ne s’agissait pas d’un imprévu, 48 heures plus tard je devais constater que tout était dans le même état. Jugez vous-même :

Aussi, ne met on pas la charrue avant les bœufs en se polarisant sur la grande affaire du « Zéro déchet » ? Est-on sûr que la grande majorité des citoyens de notre ville trouve dans cette affaire l’aboutissement de leur préoccupation première. L’association « Roubaix Aujourd’hui et Demain » (RAD) a émis 10 propositions indissociables pour espérer gagner la bataille de la propreté à Roubaix. Elle ne pense pas détenir le savoir infaillible, mais de toute évidence ce qu’on nous propose ne fonctionne pas ; alors pourquoi ne pas essayer les 10 propositions proposées par RAD, voire à sous-traiter avec l’association leur mise en œuvre.