Le mercredi 21 octobre 2020 à 12h15, sur le parvis de l’hôtel
de ville à Roubaix, nous rendions hommage à M. Samuel PATY professeur
sauvagement décapité par un jeune homme totalement submergé par l’obscurantisme
religieux islamique.
Malheureusement, seulement une petite poignée de roubaisiens
et roubaisiennes étaient présents (100/150 y compris les officiels) pour une
ville de 96000 habitants c’est déplorable. Aucun roubaisien en qamis, 1 seule
roubaisienne en abaya, aucune femme voilée.
Nous ne sommes pas parvenus dans notre ville à faire corps
face à la barbarie, l’obscurantisme.
Toutefois, bravo à cette jeune femme en abaya venue dire
qu’elle pensait sincèrement que sa religion prônait la Paix et par là même
condamnait le crime perpétré par un islamiste. Mais les autres croyants en
l’Islam rigoureux, où étaient-ils ? Comment devons-nous traduire leur
absence ?
J’ai été amené pendant les
vacances et la quatorzaine pour Covid 19 à échanger plus longuement avec mes
petits-enfants et des amis sur ce que j’appelle « le galimatias des Verts ».
Lors de ces échanges j’ai écrit le fruit de mes recherches. Il m’a semblé qu’il
pouvait être utile de le partager pour que chacun puisse mieux saisir combien
nous sommes instrumentalisés par le rouleau compresseur du politiquement
correct. D’autant qu’à mon grand étonnement alors que je recevais un jeune de
24 ans première année universitaire en poche aujourd’hui au travail, je fus
stupéfait qu’il n’avait aucune idée de ce que pouvait-être « La convention
citoyenne pour le climat ». Il surfait simplement sur l’air du temps des
bienfaits écologiques. Qui pourrait-être contre le jardin d’Eden !
Sur la convention citoyenne pour le climat.
Elle avait pour objectif de
chercher les mesures permettant de baisser les émissions de gaz à effet de
serre tout en prenant en compte les aspirations du peuple. D’entrée on
subodore que l’homme est le principal responsable des changements climatiques
constatés, il convient donc de chercher la parade. Notre Président lance la
convention sur ces bases : que veut le peuple, qu’elles sont les parades ?
Cent cinquante citoyens lambda
sont tirés au sort. Oui mais, les heureux élus peuvent accepter ou refuser et
ainsi de suite jusqu’à obtenir 150 volontaires. Si vous n’avez pas d’activité
ou si vous êtes « combattant écologiste » vous acceptez sachant qu’il
y a quand même un budget de 1.507.879 € de prévu pour vous dédommager (en
moyenne 10000 € par personne). Finalement, le panel retenu n’a plus rien à voir
avec le peuple de France dans sa diversité.
Presque autant de garants,
experts, professionnels … sont nommés pour orchestrer les débats aussi nos
citoyens se trouvent bien sous contrôle. En y regardant bien, on constate que
tout ce petit monde est déjà engagé dans le domaine environnemental, tous avec
une analyse apocalyptique de la situation de la planète. C’est le cas par
exemple pour M. Jean Jouzel fondateur du GIEC, Thierry Pech,Laurence
Tubiana, Cyril Dion tout sauf neutre. La sagesse aurait voulu que soient
invitées des personnalités qui n’ont pas la même vision des choses. Je
pense, par exemple : à Claude Allègre auteur de « L’imposture
climatique », « La Fausse écologie », Laurent Cabrol
auteur de « Si la France s’en sortait toute seule », Christian
Gérondeau auteur « CO2, un simple mythe planétaire, Maud Fontenoy auteur
des rubriques « A contre-courant » mais aussi l’instigatrice de la
fondation pour préserver les océans, Philippe Verdier auteur de
« Climat investigation ».
Maintenant si vous prenez le
temps de lire les 231 pages du rapport final, vous conviendrez qu’il s’agit
bien du travail d’experts engagés, le contraire de ce qu’on peut lire dans le
préambule : « … nous ne sommes pas des experts … ». Cerise sur le
gâteau la gouvernance est parvenue à transformer nos gaulois : la majeure
partie des propositions ont été adoptées à plus 90%, quelques-unes atteignent
le score de 99%. C’est une parenthèse « Soviet » qui en dit long.
Dans cette affaire j’ai
l’impression que notre Président en installant cette convention a fait sienne
la phrase de Talleyrand : « En politique, il n’y a pas de
convictions, il n’y a que des circonstances ».
La réalité de la vie va vite
reprendre le dessus. Le Président a déjà écarté ce qui aurait pu mettre dans la
rue non plus des Gilets jaunes mais cette fois des Gilets rouges. A savoir :
la réduction de la vitesse à110 km/h sur autoroute, l’instauration de nouvelles
taxes et l’introduction dans la constitution d’un texte qui placerait
l’environnement au-dessus de nos valeurs fondamentales. Aujourd’hui, la
ministre de l’écologie, Barbara Pompili, elle-même l’instigatrice de la loi en
2016 sur l’utilisation des néonicotinoïdes suspend leur interdiction pour
sauver la filière betterave. Demain si elle veut sauver les producteurs de
fruits de la Drôme et du Vaucluse elle autorisera certains insecticides. Après
demain elle trouvera que l’utilisation du glyphosate utilisé avec parcimonie tout
en protégeant l’opérateur ce n’était pas un produit aussi néfaste que cela. Les
entraves à l’esprit du chapitre ne manquent pas. Les derniers en date la remise
en question par M. Bruno Le Maire de la régulation du trafic aérien et par
notre Président l’abandon du projet d’une étude indépendante sur l’installation
de la 5G. « En politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des
circonstances ».
Personnellement
Bien sûr, je ne conteste pas le
réchauffement climatique mais je conteste qu’il soit de la seule responsabilité
de l’homme. De tout temps notre planète a subi des évolutions climatiques bien
avant le développement économique, bien avant la multiplication de nos
populations.
Il y a bien des rubriques parmi
les propositions de la convention qui portent sens. Il n’est pas inutile de
s’en inspirer mais je deviens très réservé quand je vois le nombre de fois où
les préconisations comportent les mots : contraindre, (par
ex : les propriétaires), obliger (par ex : ceux qui possèdent
une chaudière au fuel), interdire, rendre obligatoire (par
ex : l’affichage des émissions de gaz à effet de serre dans les
commerces !), imposer (par ex : un % de vrac).
Pour combattre le réchauffement
climatique et réussir le développement durable, l’essentiel à mes yeux, nous
avons besoin d’un peu de raison surtout pas de sectarisme. De tout temps,
l’intelligence de l’homme, la science nous ont permis de sortir des pièges qui
nous étaient tendues. C’est dans ce sens qu’il faut investir et militer pas
dans le catastrophisme. Sur le plan humain il me semble utile d’instruire. La
planète ne peut pas nous donner plus que ce qu’elle possède aussi faut-il sans
doute œuvrer à développer dans le monde le planning familial. Sur le plan de la
science je m’étonne que l’on soutienne si peu le développement de la filière
hydrogène et que « les Verts » ignore dans leur propagande le projet
ITER à savoir la production d’électricité nucléaire sans pratiquement aucun
déchet dangereux.
Si les « Verts »
veulent développer la pauvreté en France qu’ils continuent à matraquer :
notre savoir-faire nucléaire, notre industrie automobile à propulsion essence
et diesel, notre industrie aéronautique, notre agriculture, nos éleveurs, toute
la filière Seveso (ces activités génèrent plus 1.500.000 emplois en France à
laquelle il convient d’ajouter les emplois induits). La sagesse voudrait que
l’on continue à améliorer sur le plan écologique toutes ces activités, ce que
font d’ailleurs nos industriels, mais sûrement pas de les détruire.
Si les « verts »
veulent saper un peu plus le moral des français qu’ils continuent à s’en
prendre aux arbres de Noël, au Tour de France, aux échevins de Lyon, aux
chasseurs responsables, aux delphinariums …
Sur la poussée des antispécistes déguisés en défenseur
des animaux
On m’a demandé comme cadeau
d’anniversaire de faire un don à l’association « L214 ». J’avais déjà
entendu parler de cette association qui défend en étendard « Le bien-être
animal ». Quel homme sage peut vouloir gratuitement du mal à un animal.
Mais la sagesse voulut également que j’approfondisse les actions de cette
association avant de lui donner le sou.
Je découvre alors que L214 est
devenue dans sa catégorie la plus riche de France depuis qu’elle est financée
par la fondation américaine Open Philanthropie Project elle-même financée par
George Soros, un milliardaire haut en couleur qui sait faire du fric.
Sous le couvert de la protection
animale, L214 milite pour une viande alternative cultivée. Mais en fait elle
est surtout en cours de permette à des opportunistes de créer une nouvelle
filière industrielle d’où l’arrivée de fonds d’organisations habillées de
philanthropie. S’ils arrivent à leur fin, il y beaucoup d’argent à la clé. La
souffrance animale n’est pas leur véritable problème me semble-t-il.
L’association L214 est très forte
pour jouer sur la sensibilité de bonnes âmes. Elle est spécialiste des images
chocs chassées dans des abattoirs de-ci delà en oubliant de dire que si des
incidents existent forcément, comme dans toute organisation humaine, ils sont
sanctionnés. Ce fut le cas dans l’abattoir d’Arcadie qui s’est vu suspendre son
agrément. Les abattoirs sont en réalité soumis à des règles sanitaires stricts.
A chaque abattoir est affecté un vétérinaire d’état qui doit vérifier que
l’animal a bien été étourdi avant la saignée. Chez Arcadie le vétérinaire n’a
pas fait son travail ce n’est pas suffisant pour jeter le discrédit sur toute
une profession. Notons que pour l’étourdissement obligatoire il y a une
dérogation en France pour l’abattage rituel casher et halal, L214 serait bien
avisée d’être plus active sur ce point. Je la trouve très conciliante sur ce
sujet.
Plus malsain encore pour moi est
la campagne de L214 vis-à-vis de la filière fromagère notamment avec leur
slogan : « Roquefort, souffrance d’origine garantie ». Quand
on prend le temps de lire le cahier des charges de « l’AOP roquefort » on
comprend que cette filière fromagère se préoccupe d’abord du bien-être animal. Elle
prend grand soin de ces brebis. L214 qui s’inquiète tant des brebis productrices
de lait ne semble pourtant pas très tourmentée par les loups qui les déciment dans
les pâturages de montagne. Bien-être pour les loups peu utiles, souffrance
animale pour les brebis nourricières : double langage !
Toutes ces associations qui
prétendent défendre le bien-être animal renient une nourriture animale pourtant
vieilles de 12000 l’an avant Jésus Christ. Cette nourriture est utile et
nécessaire pour l’humanité. J’encourage chacun à se procurer le livre de
Sylvie Brunel « Pourquoi les paysans vont sauver le monde » édition
Buchet/Chastel. Les sujets traités vont au-delà de l’élevage mais l’ouvrage
permet de se préserver des manipulations dont nous sommes l’objet sur le
bien-être animal et l’écologie façon jusqu’au-boutisme.
C’est clair pour ma part pas un
sou pour L214, je préfère de loin continuer à financer des associations qui
combattent la faim sur notre planète : CARE France, l’Univers … Vingt-cinq mille personnes meurent de faim
chaque jour dans le monde. Bien sûr même cette triste réalité qui concerne les
humains ne permet pas de se désintéresser de la souffrance animale. Il faut
aussi la combattre mais pas à la façon de L214 qui développe pour finir une
idéologie antispéciste à des fins industrielles profitables.
C’est d’ailleurs la même chose des
autres associations qui traitent du même sujet ou de ces trois patrons de la
tech qui lancent l’idée d’un référendum d’initiative partagée sur la cause
animale. Ils s’en prennent plus particulièrement à la chasse qui pourtant
participe à maintenir l’équilibre animal nécessaire dans notre environnement faute
de quoi vous verriez, par exemple, des hordes de sangliers envahir et détruire les
cultures céréalières. Là encore, si vous fouillez un peu vous voyez que nos 3
compères pensent aussi à investir dans des usines destinées à produire de la
viande créée en laboratoire.
Cette cogitation sur les écologistes
et les antispécistes me conforte dans l’intime conviction que toutes les
idéologies menées jusqu’à l’extrême sont à fuir.
Dans le cadre du « Budget participatif de Roubaix 2020 »
l’animateur du collectif « Roubaix Aujourd’hui et Demain »
a proposé la mise en valeur du fronton Art-déco
de l’entrée originelle des bains municipaux, rue des champs.
Parmi les 124 projets, la ville en a retenu 31, dont le nôtre. Ils sont maintenant proposés aux votes des citoyens et citoyennes de la ville et à tous ceux qui y travaillent dont les étudiants.
Si vous trouvez nôtre projet intéressant, sans attendre, soutenez-le par votre vote en lui attribuant le maximum de }cœur~ possible. Faites-le dans la foulée de la lecture de ce message et en tout cas avant le 15 octobre date de la clôture des votes.
Comment: vous tapez sur Internet « budget participatif.ville-roubaix.fr ». Le projet dans la rubrique culture porte le n°29 et vous lui attribuez le nombre de }cœur~ que vous souhaitez dans la limite de 5. Si vous ne disposez pas d’Internet vous pouvez aller voter en mairie de quartier, dans les centres sociaux ….
Plus de détails sur le projet.
Mise en valeur du fronton Art-déco de l’ancienne entrée de la piscine 26, rue des Champs.
L’entrée du musée La Piscine se trouve rue de l’Espérance ; de ce fait l’entrée originelle de la piscine municipale, 26 rue des Champs est ignorée des visiteurs du Musée. Elle est pourtant remarquable de par son architecture et son histoire.
Le projet introduit au « Budgetparticipatif de Roubaix 2020 » consiste par un jeu de miroir à remettre en lumière de l’intérieur du musée ce magnifique fronton.
Les panneaux miroirs en inox incassable du type Aplico ou John Steel seraient disposés de façon esthétique sur la façade de la salle des sports juste en face du fronton de l’entrée d’origine de la piscine.
A l’intérieur du musée un panneau masque actuellement le passage vers la rue des Champs. Il serait retiré pour laisser apparaître la porte vitrée. Nous pourrions alors admirer sans sortir du musée, grâce au reflet du miroir, le fronton originel. Un panneau didactique rappellerait que cette entrée est celle conçue à la construction en 1932 par l’architecte Albert Baert, franc-maçon notoire qui ne s’était pas privé d’introduire des symboles de la franc-maçonnerie dans l’œuvre : colonnes, fresques de petites pyramides ainsi que l’idée du passage à la lumière en partant d’une entrée sombre ouverte sur un couloir lumineux de par sa véranda plein ciel.
Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire les 100 propositions de M. Delbar et les 100 changements proposés par M. Amrouni. Nos candidats ne parlent plus d’engagement c’est effectivement plus sage.
Dans les deux cas les roubaisiennes et roubaisiens ne peuvent que se réjouir. Ils vont vivre heureux si les programmes sont tenus. Les projets au fond sont très proches, on joue surtout avec des synonymes :
Amrouni Delbar
Education
5. Remettre à niveau les bâtiments III/B. Déjà entrepris pour 20 M€
8. Accompagner II/B/1. Partenariat d’excellence
Sécurité
57. 12 policiers M. en + I/B/2. 15 policiers M. en +
70. Ouvrir des mini-déchetteries I/C/4. Créerons de micro
déchetterie
40. Rendre le marché de l’épeule piéton ! Sauf erreur le marché est piéton.
46. Zéro déchet II/B/3. Zéro déchet
Démocratie : des grands mots
92. Parlement des citoyens VI/3. Démocratie parti. Active
Commerce
82/4. Soutenir, accompagner V/D. Amplifier la dynamique
Financement
90/100. Dépenses généreuses V/I. Bonne gestion
Danger, Il manque les recettes
M. Amrouni n’a pas de passé mais il s’est entouré « d’un passé politique » comme conseillers : M. Dubois, M. Vandierendonck, M. Renard qui nous ont laissé sur notre faim, surtout en fin de mandat, quand ils étaient aux affaires. Il en rajoute en intégrant dans sa nouvelle liste des anciens qui ne nous ont pas laissé d’inoubliables souvenirs positifs : M. Carlier, Mme Fondroide, M. Olszewski. M. Belin… Pourra-t-il faire du neuf avec des anciens de la politique ?
M. Delbar, le 15 mars 2014, nous avait égrené 136 propositions. Prenons l’engagement 1/2/1 : il est repris en 1ère page en ces termes, « Baisser de 20% le taux de la taxe d’habitation pendant la durée du mandat… ». Pour ce qui me concerne le compte n’y est pas. Je suis seulement à 5% de baisse contre 20% promis !
Dans les deux programmes je n’ai rien retrouvé sur l’aménagement de la zone de L’Union commencée en 2007 et toujours pas terminée. Un peu fort me semble-t-il. Pensent-ils s’en désintéresser totalement ?
Plus grave me semble-t-il, aucun d’eux n’aborde le problème du communautarisme qui progresse dans le mauvais sens à Roubaix. La femme qui porte l’hijab est au centre du problème. Cette semaine je suis allé au laboratoire pour une prise de sang avec mon épouse, dans la salle d’attente nous étions 10 à un instant « T ». Sept femmes étaient en hijab, mon épouse en short (chaleur 24°) avait droit au regard sévère et dédaigneux de l’homme en face d’elle. Par contre, dans les manifestations culturelles : marché de la mode, musée La piscine, cinéma… la proportion est inverse et encore. Certes, il y a bien de temps à autre un simple voile, l’hijab est lui tout à fait exceptionnel. Est-ce que c’est cela le vivre ensemble ! J’aurais aimé retrouver dans les programmes des pistes d’actions pour créer « le vivre ensemble à la française » surtout au profit des femmes. J’aurais aimé rencontrer dans les programmes « éducation » la mise en place de structures pour l’apprentissage de la langue française des adultes d’origine étrangère., On parle de moins en moins le français dans les quartiers Nord, Est, Ouest. L’apprentissage de la langue devrait-être une obligation, c’est le début de la « Liberté » qui conduit à « l’égalité » et facilite la « Fraternité » entre nous.
Pas facile de se positionner le 28 juin. Toutefois, à titre personnel, je n’aurai que le choix entre le bulletin blanc et celui de M. Delbar car comme j’ai déjà pu l’écrire je n’accorde jamais mon vote à une liste qui s’allie avec la gauche extrême/l’extrême gauche ou l’extrême droite. Je fuis tout ce qui a conduit à la dictature ou pourrait y conduire.
Un ami m’adresse le billet écrit par la journaliste Mme Catherine NAY. Elle écrit avec beaucoup plus de talent que je ne pourrais le faire ma pensée du moment.
« Dans ce concert des belles âmes », permettez-moi d’ajouter qu’il est illusoire de penser que demain le commerce ne reprendra pas ses droits, nobles ou pas. Aujourd’hui, presque tout le monde dit : il faut produire français mais quand les mêmes français passent au stade d’acheteur ils regardent d’abord le contenu de leur porte-monnaie et c’est bien normal au moins pour les plus pauvres.
L’entreprise tourquennoise « Teuf Confection » vient en pleine pénurie de masques d’en faire l’expérience. Elle achète nous dit la presse régionale pour 10000 € de toile aux normes pour fabriquer des masques mais voilà la main d’œuvre lui coûte 50 centimes la minute, pour les mêmes fabriqués en Tunisie le coût de confection est de 8 centimes la minute. La conclusion est simple depuis que la pénurie d’approvisionnement s’amenuise notre entrepreneur voit son carnet de commande fondre comme glace au soleil.
Quand je pense que, partant d’un bon sentiment, certains d’entre nous verraient bien les salaires augmenter en France de 20, 30, 50 % ! Sans doute veulent-ils permettre aux pays d’Asie et du Maghreb de nous inonder encore plus à petits prix en comparaison du coût d’un même produit fabriqué en France. Covid 19 ou pas vous n’y changerez rien du moins au niveau de la France. Si les États-Unis d’Europe, c’est à dire une seule nation souveraine constituée de 27 pays, pouvaient voir le jour peut-être serions nous assez puissants pour mettre des limites, imposer nos normes, bloquer certaines importations ou les taxer en fonction des intérêts de l’Union européenne. Nous l’oublions trop souvent, aujourd’hui si l’Union européenne était souveraine elle serait la première puissance commerciale du monde devant les Etats-Unis et la Chine.
Pour une ville propre, le combat à Roubaix: Préambule – Combat perdu après trois mandature.
Concernant la propreté de la cité, chacun constate malheureusement l’échec des 3 derniers Maires. Cliquez sur le lien ci-dessous pour la suite de l’article
Rendez-vous d’une benne avec un combi plein de détritus.
La bonne nouvelle c’est que ces trois mètres cubes de détritus ne vont pas se retrouver déposés n’importe où. Ce qui est moins bien : j’ai demandé au chauffeur de profiter d’être sur place pour ramasser ce qui traînait aux alentours : réponse, « ma benne est pleine », c’était visiblement faux.
mais les sacs à ramasser sont restés sur place. Qu’elle était donc la mission de la benne?
Attention que nous ne devenions pas la ville des petites combines. Il ne manquerait plus qu’elles deviennent sujettes à des bakchichs !
Je pose la question. Qu’en pensez-vous mes chers (es) concitoyens (nes) ?
Le 6 avril, je vois passer une camionnette de la ville le long du trottoir côté des numéros impairs de la rue Saint Antoine à Roubaix. Les 2 employés, au demeurant très gentils, changent les sacs des corbeilles qui n’en peuvent plus de déborder depuis déjà 15 jours.
Le 7 avril, je vois la même équipe qui passe cette fois côté des numéros pairs, toujours pour changer uniquement les sacs des corbeilles. Tout ce qui traîne sur leur passage : sacs éventrés, dépôts sauvages, … elle n’a pas le droit de s’en occuper !
Je remercie cette équipe qui accepte de travailler en cette période à risque et qui ne chôme pas. Equipe assez exceptionnelle, je dois dire, pour avoir discuté avec elle à distance. Mais elle doit respecter les ordres au risque d’être convoqué devant leurs supérieurs comme cette soignante d’un hôpital à Marseille qui nous faisait voir sur Facebook il y a quelques jours la triste qualité des surblouses qu’on lui avait fournies.
Mais qui donne les ordres : la MEL, la ville, je ne sais pas. Par contre, je m’étonne toujours du cloisonnement dans l’activité des équipes de nettoyage et des circuits qu’on leur donne à parcourir. Naïvement, sans doute, je me dis qu’en longeant la rue Saint Antoine il aurait été plus efficace de changer les sacs des corbeilles aussi bien du côté pair, qu’impair. Moins de kilomètre à parcourir, gain de temps c’est-à-dire des économies en fatigue, en carburant mais aussi moins de pollution.
Ce n’est pas tout. De la façon dont nos élites organisent le travail des équipes, le citoyen a l’impression que c’est toujours sale partout. En effet, pendant que les corbeilles se vident, les dépôts sauvages et le tout-venant traînent sur les trottoirs et s’accumulent. Dans quelques jours, peut-être, les dépôts sauvages seront ramassés. Mais entre-temps les corbeilles déborderont à nouveau et les trottoirs regorgeront de détritus et ainsi de suite. De ce fait, le citoyen voit constamment une ville sale, confinement où pas.
Sans être un expert mais fort de diverses expériences de terrain, je pense qu’il serait plus efficace de réduire les périmètres d’action par équipe en leur donnant mission de tout nettoyer sur leur passage. Alors enfin les habitants de cette ville pourraient voir des quartiers réellement propres. Du moins quelques temps.
On pourrait même imaginer que les laveuses urbaines suivent ces équipes pour désinfecter les lieux souillés ; alors qu’aujourd’hui tout ce fait dans un ordre dispersé. Ce 7 avril, pendant mon heure de sortie, autour de chez moi, j’ai vu une laveuse-désinfectant opérer rue de l’Hommelet alors que les détritus et les encombrants n’avaient pas été débarrassés préalablement.
Si j’étais entendu, il ne resterait plus qu’à obtenir l’accord des responsables d’Esterra ou de la MEL, (je ne sais pas qui bloque), pour qu’ils consentent à ramasser les sacs poubelles du commerce même s’ils ne sont pas estampillés par la ville. Estampillés ou pas quelle différence ? C’est inouï mais je le réclamais déjà en tant que responsable de la cellule cadre de vie au comité de quartier nord en 2009.
N’y aurait-il pas une emprise trop importante de la MEL dans le fonctionnement de la ville qui bloquerait même les initiatives de bon sens ?
Philippe Delannoy membre du collectif « Roubaix Aujourd’hui et demain », le 7 avril 2020
Notre ville se salit, s’encrasse avec des risques sanitaires induits
Je vous invite à participer individuellement à combattre les risques sanitaires qui viendraient s’ajouter à la pandémie due au Coronavirus.
J’ai lu sur Facebook un message du Maire de Roubaix qui indique que le nettoyage des rues continue « en effectif limité et avec moins de personnels d’insertion ». Autour de chez moi, à 1km à la ronde, je vois les dépôts sauvages et d’autres déchets s’accumuler. Et si nous prêtions main-forte aux ouvriers de la ville.
Je vous propose de participer à « La guerre sanitaire » dans notre ville de la façon suivante :
Utilisez des sacs poubelles pour ramasser tout ce qui traîne autour de votre habitation. Si vous avez la chance d’avoir une cour, un jardin, un garage merci d’entreposer les sacs remplis dans ces espaces. Dès la crise terminée, vous pourrez les sortir pour que les services de la ville les ramassent. Si vous n’avez pas d’espace adéquate laissez les sacs bien fermés devant votre maison. Surtout ramassez le pain rassis qui nourrit les rongeurs.
Faites savoir qu’il ne faut pas mettre son pain rassis sur l’espace public ou dans les espaces verts. D’une part, trop de pain c’est néfaste pour la santé des pigeons, canards, oiseaux, d’autre part, vous favorisez la prolifération des nuisibles : souris, rats qui envahissent déjà tant d’habitation dans notre ville et qui pourraient déclencher une autre crise sanitaire.
Le saviez-vous 9 maladies peuvent-être véhiculées à l’homme par les rats et les souris. Ces rongeurs laissent leurs urines et leurs excréments partout sur leur passage. L’urine sèche est invisible ; vos enfants, vous-même pouvez par simple contact avec les espaces souillés contracter la Leptospirose. Vous pouvez aussi inhaler des poussières de déjections sèches et contracter le virus de la Chorioméningite et ainsi de suite pour les 7 autres maladies encore plus graves en cas de morsures.
Oui, nous direz-vous, mais qu’est-ce que je fais avec mon pain rassis ?
Vous ne pouvez pas vous empêcher de nourrir les petits oiseaux. Alors préparez chez vous un petit récipient de pain rassis réduit en miettes, posez-le sur une rambarde sur votre appui de fenêtre mais de grâce ne jetez plus des sacs complets de pain dans la nature.
Encore mieux, pour votre famille et votre porte-monnaie. Pourquoi ne pas cuisiner avec les restes de pain dur : du pudding, du pain perdu, de la soupe au lait, une salade César, une soupe à l’oignon gratinée, des boulettes d’œufs à la napolitaine, du Brusdetta à la tomate, du crumble aux pommes, du weslsh de rarebit, des nuggets au poulet, du pain de viande au bacon, du poisson pané, des gratins croustillants divers. Toutes ces recettes sont disponibles sur Internet.
Merci de traduire cette lettre à votre entourage s’il ne pratique pas de façon complète le français.
Merci pour votre solidarité.
Merci de partager sur vos réseaux et d’afficher ce message autour de chez vous et à votre fenêtre.
Philippe Delannoy, le 2 avril 2020.
Nous sommes le 3 avril 2020 et les deux dépôts sauvages sont là depuis 15 jours.
Nota une idée pour M. le Maire. Les artisans sont nombreux à ne plus pouvoir travailler, certains possèdes de camionnettes à plateau. Peut-être, pourrait-on les solliciter avec un laisser-passer et des chèques carburant pour prêter leur concours à l’enlèvement des dépôts sauvages et des amas de pain.
Plusieurs lectrices et lecteurs
des textes argumentatifs de « Roubaix Aujourd’hui et Demain » me
demandent pour qui je vais voter dimanche. Ce que j’écris ci-dessous n’engage
que moi, le collectif « RAD » n’a pas été consulté.
La liste « Unis pour
Roubaix » est conduite par une candidate « Communiste ». Elle
déclare : « Il n’y a pas de raison que cette ville reste à
droite ». Les vieux démons rodent toujours. Il faudra sans doute attendre
encore deux générations pour qu’enfin la place soit donnée aux idées plutôt
qu’à ce combat gauche/droite non productif. Mais puisqu’on m’amène sur ce
thème, je voudrais dire que je m’étonne qu’en 2020 on puisse, en Europe, se
revendiquer « Communiste ». Durant les années 1917/1945 je peux
comprendre que des ouvriers épris d’égalité, demandeurs de salaires décents, de
respect de l’humain aient pu soutenir le marteau et la faucille. Ils ne
pouvaient pas encore savoir ce à quoi conduisait cette idéologie. Aujourd’hui,
tout le monde sait que le communisme est entaché : de crimes, de
mensonges, de privation de liberté, de délations, de souffrances d’enfants, de
femmes, d’hommes déportés dans les goulags ou victimes d’une famine programmée.
Cette idéologie a mené les peuples qui l’avaient adoptée à la misère. Alors non,
je ne peux pas retenir une liste conduite par une candidate communiste aussi
talentueuse soit-elle.
Les extrêmes ne me tentent pas
plus. NPA/LO portent en eux l’esprit révolutionnaire, ils sont
discriminants. Les uns ne jurent que par les travailleurs, les autres c’est
haro sur les riches ; mais sachant que vous êtes considérés riche par
celui qui se trouve être plus pauvre que vous, on ne s’en sort pas. Le RN,
il reste 5% d’adhérents franchement fascistes. Les EELV c’est très
clair, c’est l’extrême gauche qui avance sur le couvert de l’écologie
habilement utilisée. La FI, si j’ai bien compris, nous propose comme
exemple à suivre le « Venezuela » ou le « Moi » de leur
leader ; on est très loin en définitive de la démocratie participative. En
réalité, elle est d’accord pour donner le pouvoir aux habitants pour peu qu’ils
pensent à l’unisson de leurs idées
Ils restent 5 listes :
« Allez
Roubaix » porté par un élan de générosité veut instaurer « un
revenu municipal de dignité ». Si vous êtes très pauvre que vous apprenez
qu’à Roubaix on peut vous aider, que feriez-vous ? Vous chercheriez à
habiter Roubaix, n’est-ce pas. Ne croyez-vous pas qu’avec un pourcentage de
44,3% de pauvres dans notre commune il serait dangereux de laisser croire à
d’autres pauvres que l’on pourra les aider ? En partant d’un bon sentiment
« Allez Roubaix » va entraîner notre ville vers une altération de
notre tissu sociale. Si j’ajoute que leur leader qualifie les animations sur la
Grand-Place de « fête à Neu-Neu » alors qu’il s’agit pour beaucoup
d’entre nous de l’une des meilleures réalisations des promesses de campagne de
la municipalité en place ; alors je veux bien être nunuche mais je ne leur
apporterai pas ma voix.
« Réinventer
la ville » la candidate veut être « abordable comme le sont les
maires des villages » seulement Roubaix c’est une ville de 97000 habitants,
je ne vais pas cautionner l’impossible.
« En
avant Roubaix ». Ce jeune candidat m’a un jour croisé à l’entrée de
l’église Saint Martin, je distribuais un appel à l’aide financière de «
L’Univers, la cantine du cœur » afin que cette association puisse
survivre. Il a décrété que ce n’était pas digne de moi ! Je ne vais quand
même pas apporter ma voix à une personne qui n’a pas de compassion pour les plus
démunis.
« Roubaix
en commun », veut mettre l’accent sur l’éducation. Bien vu, Roubaix en
a bien besoin. Seulement son leader ne va-t-il pas nous laisser un moment ou
l’autre sur le gué. N’était-il pas le fer de lance de LREM à l’élection
présidentielle de 2017 et puis plus personne… Si j’ajoute que plusieurs de ses
colistiers et ses soutiens ont virevolté d’une liste à l’autre, il y a de quoi
à être sur sa réserve. Il ne sera pas facile de travailler avec des
personnalités aussi versatiles. Par contre, le programme en 12 pages est assez
séduisant.
«
Roubaix Avenir », la liste du maire actuel. Je n’ai pas aimé qu’il
s’approprie totalement ce que la municipalité précédente avait mis sur les
rails, je pense à la rénovation du Parc Barbieux et à l’extension du Musée La
Piscine. J’ai bien aimé : la rénovation les unes après les autres des
places dans la ville, les animations sur la Grand-Place, sa proximité et celle
de son équipe avec les citoyens, la mise en place d’une collaboration entre les
deux polices qui permet de s’attaquer enfin aux divers fléaux de la ville dont
la drogue, ses efforts pour rendre la ville propre même si les méthodes
demandent encore à être améliorées, la mise en place de l’école des parents,
l’amélioration des comptes de la ville… J’ai moins bien aimé qu’il n’ait pas
su ; défendre le versant Nord-Est de la métropole vis-à-vis de Lille, (voire
la zone de l’Union qui piétine toujours), s’imposer à la MEL, refaire vivre
notre centre-ville, construire une opposition républicaine au
« séparatisme islamique », mettre en zone bleue le stationnement, se
distinguer de ses prédécesseurs en pensant lui aussi que seul les idées émises
par son équipe étaient forcément les bonnes…
Alors voyez-vous, moi non plus,
je ne sais pas encore pour qui je vais voter dimanche même si j’ai déjà éliminé
quelques listes comme vous l’avez compris. Disons que je tâcherai de choisir la
plus réaliste.